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Réponse n° 16

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Usine d'armes dite usine Schneider, actuellement Hispano Suiza
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Gonfreville-l'Orcher
aire d'étude Havre périphérie (Le)
lieu-dit le Port du Havre
hydrographie canal de Tancarville
dénomination usine d'armes
parties non étudiées cheminée d'usine ; atelier ; polygone de tir
objets mobiliers
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 1er quart 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique En 1899, les établissements Schneider implantés au Havre depuis 1897 décident de créer un second polygone de tir en plus de celui du Hoc sur les marais gagnés sur l'estuaire pour expérimenter les canons créés dans les Ateliers Mazeline. Deux batteries de 3 lignes de tir sont érigées avec des abris d'observation desservis par une locomotive électrique Decauville et reliés par téléphone. En 1905, Schneider décide de doubler les ateliers du Havre par une usine spécialisée dans l'artillerie de campagne jusqu'ici produite par Le Creusot et la construit au nord du polygone. La première tranche comprend 40 000 m² d'ateliers couverts en structure métallique, brique et béton. Les premiers ateliers fabriquent des fusées. De 1906 à 1912, 9 bâtiments sont affectés à la fabrication de matériel d'artillerie, de torpilles marines, châssis automobiles et munitions, outre les bâtiments d'administration et les entrepôts. De 1906 à 1913, la production journalière dépasse les 1000 fusées. En 1910 sont installées des machines outils électriques alimentées par la société havraise d'énergie électrique. L'ensemble des installations couvre 43 325 m² avec 941 machines et 332 moteurs électriques, 6 locomotives sur 2 km de voies. Pendant la Première Guerre mondiale, la superficie passe à 93 656 m², le réseau ferroviaire à 10 km, les ouvriers à 11 800, 1000 machines supplémentaires alimentées par 616 moteurs électriques sont mis en service. Sont produits des mortiers, canons et munitions, schrapnells et obus, et des moteurs d'avion. 6000 femmes se mettent en grève en 1917. L'usine connaît de grandes difficultés après la guerre. Elle est nationalisée en 1937. Ce qui reste des bâtiments est actuellement occupé par l'usine de moteurs d'avions Hispano-Suiza
gros-oeuvre brique ; béton
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; toit à longs pans brisés
couverture (matériau) ardoise ; métal en couverture ; béton en couverture
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique ; recensement du patrimoine industriel
rédacteur(s) Robinne Paul-Edouard ; Etienne Claire
référence IA76000017
  © Inventaire général
enquête 1969
date versement 1997/09/12
date mise à jour 2011/07/26
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((usine d''armes) :DENO )
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