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Réponse n° 24

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de teinturerie et d'impression sur étoffes (indiennerie) Besselièvre ; puis corroirie la Corroirie Normande, puis usine de peausserie le Factice Normand, actuellement entrepôt commercial de l'Armée du Salut
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Maromme
aire d'étude Seine-Maritime
adresse 36 rue Duflo
hydrographie le Cailly
destinations successives entrepôt commercial
dénomination usine de teinturerie ; usine d'impression sur étoffes ; corroierie ; usine de peausserie
parties non étudiées atelier de fabrication ; bureau d'entreprise
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cette indiennerie est fondée en 1823 par Jean-Baptiste Besselièvre, fils d'imprimeur d'indiennes à la planche. Il installe son activité dans l'usine de teinturerie en indigo Lebreton rachetée pour 20 000 francs. L'usine est réglementée par deux arrêtés en date du 31 août 1808 et du 27 octobre 1829. L'impression est d'abord exécutée à la planche et à la main puis Besselièvre s'équipe d'une machine à imprimer adaptée aux articles bleu-indigo. En 1834, il rachète la teinturerie en rouge Deschamps-Ledur située de l'autre côté de la rivière et fait construire les bâtiments destinés à la garance. En 1850, Besselièvre s'associe à ses deux fils Jean-Charles et Louis-Emile avec lesquels il fonde la société en nom collectif Indiennerie Besselièvre père et fils. En 1857, le père se retire des affaires, la société prend alors la raison sociale Besselièvre fils. Elle détient un capital de 1 370 000 francs. Cette association dura jusqu'en 1867 date à laquelle Charles reste seul à la tête de l'entreprise. En 1891, il en cède la direction à son fils unique : la société prend alors la forme d'une commandite simple au capital de 2 millions de francs. En 1906, la nouvelle maison Besselièvre adopte le statut de commandite par actions : sans succès, puisque la nouvelle société Besselièvre fils et Cie au capital de 1, 6 millions de francs entre en liquidation judiciaire en juin 1914. Elle ne disparaît cependant (du fait de la première guerre mondiale) qu'en 1920. En 1929, le site est converti en corroierie par la société anonyme "la Corroierie Normande" puis en usine de peausserie par la société "le Factice Normand" dont l'activité consiste à fabriquer des cuirs factices en agglutinant des déchets de tannerie. Un nouvel atelier de fabrication est alors construit attenant à un atelier déjà existant. Aujourd'hui subsistent deux ateliers de fabrication et le bureau. L'usine actuellement occupée par une brocante appartient à l'armée du Salut.
En 1896, l'usine possède douze machines à graver et à imprimer les couleurs. Dans le magasin à graver sont alors stockés près de 3000 rouleaux.
En 1844, l'usine emploie 295 personnes, 155 ouvriers en 1857, 160 ouvriers en 1889, 288 ouvriers en 1891, 380 ouvriers et 38 employés en 1896.
description Un premier atelier de fabrication en brique est construit sur deux étages carrés et un étage de comble, toit en terrasse couvert de tôle ondulée. Un second atelier de fabrication en béton s'élève sur trois étages carrés, toit en terrasse. Le bureau en brique comprend un étage carré et un étage de comble, toit à longs pans, pignon couvert, tuile mécanique en couverture.
étages 3 étages carrés
gros-oeuvre brique ; béton
couverture (type) terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert
couverture (matériau) tuile mécanique ; béton en couverture ; tôle ondulée
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (agglomération de Rouen) ; inventaire topographique
rédacteur(s) Emmanuelle Le Roy-Real
référence IA76000569
  © Inventaire général
enquête 1996
date versement 2002/12/03
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((corroierie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0