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Réponse n° 29

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Savonnerie (usine de silicates et d'anhydrides siliciques) dite usine de produits chimiques Socindus, puis Cie Electrochimie de Bozel, puis Bozel Maletra, puis Nobel Bozel, puis Nobel Hoechst Chimie, puis Société Française Hoechst, puis Clariant
localisation Picardie ; Oise ; Trosly-Breuil
aire d'étude Oise
lieu-dit Breuil
adresse rue du Flottage
hydrographie Aisne (l')
dénomination savonnerie ; usine de produits chimiques
parties non étudiées voie ferrée ; conciergerie ; bureau d'entreprise ; stationnement ; aire des matières premières ; atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; station d'épuration ; cité ouvrière
époque de construction limite 19e siècle 20e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1896 ; 1964
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Usine de produits chimiques, dite de Cuise Lamotte ou de Lamotte Breuil, édifiée en 1896 par la société industrielle de produits chimiques, à proximité d'une petite savonnerie, dont des vestiges ont été conservés au nord-ouest du site. La partie centrale des ateliers date de l'implantation initiale et la desserte ferroviaire est acquise dès la création. En 1901, les cités de la Gare et de Breuil sont construites. Après les destructions de la Première Guerre mondiale, l'usine est reconstruite et agrandie. Au cours de cette période d'entre-deux-guerres sont construits la chaufferie, les ateliers en shed, à l'est, et la cité ouvrière. En 1957, l'usine devient Nobel Bozel. A partir de 1959, une nouvelle chaufferie est construite, ainsi que des réservoirs industriels, les ateliers de réacteurs, le four à bassin, les fours rotatifs et le château d'eau, qui porte la date 1964. L'ensemble est complété vers 1970 par la station d'épuration. En 1969, la société devient Nobel Hoechst Chimie, puis société française Hoechst, à partir de 1978.
1897 : installation d'une grue à vapeur au bord de l'Aisne, machine à vapeur Sulzer. Avant 1914 : fabrication d'eau de Javel et déchlorure de chaux. 1938 : chaudière à haute pression et turbine à vapeur. Production actuelle : acide sulfurique, tensioactifs pour détergents, glyoxal (première place mondiale).
Vers 1898 : 300 salariés ; 1930 : 500 salariés ; 1992 : 640 salariés.
description Site desservi par un embranchement ferroviaire et une voie navigable. Cheminée d'usine de 1897 tronconique en brique de 72 m de haut. Les deux autres cheminées sont en en béton armé. Les ateliers de fabrication de 1895-1896 sont en moellon avec enduit, couverts de toitures à longs pans portés par une charpente apparente en bois. Elles sont recouvertes de tuile mécanique, remplacée par endroits de tôles ondulées. L'autre atelier de fabrication, daté de 1925-1930, développe une succession de shed. Cette construction est en brique, avec métal et verre en couverture. Parmi les éléments les plus modernes, la station d'épuration est construite en béton.
gros-oeuvre moellon ; enduit ; brique ; béton
couverture (type) toit à longs pans ; shed ; pignon couvert ; terrasse ; toit bombé
couverture (matériau) tuile mécanique ; métal en couverture ; tôle ondulée ; verre en couverture
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Dufournier Benoît ; Colzy Hélène ; Fournier Bertrand
référence IA60001045
  © Inventaire général
enquête 1990
date versement 2002/10/01
date mise à jour 2011/10/17
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel
88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
 
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Requête ((usine de traitement des corps gras) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0