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Réponse n° 3

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site funiculaire
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
aire d'étude Nancy
lieu-dit Haut-de-Chèvre
dénomination funiculaire
édifice contenant édifice hospitalier dit maison de convalescence Cure d'Air Saint-Antoine puis couvent de visitandines Sainte-Marie, actuellement école d'art de Condé
4
époque de construction 1er quart 20e siècle
année 1905
auteur(s) Bernardet (ingénieur)
historique Funiculaire mis en service en avril 1905 pour relier la ville de Nancy et le parc de la Cure d'Air Saint-Antoine, situé à 314 mètres d'altitude. L'édifice hospitalier dit maison de convalescence Cure d'Air Saint-Antoine, construit en 1901, n'était accessible que difficilement, par un escalier de 152 marches, le Tire-Jarrets, partant de la rue du Chemin Blanc, en contrebas ou par l'actuelle rue Marquette, et l'avenue de Boufflers. La société d'actionnaires de la Cure d'Air Saint-Antoine pour rentabiliser leur établissemnt fait donc aménagé le funiculaire en 1905, selon les plans de l'ingénieur nancéen Bernardet. En 1908, un tragique accident, dû à une défaillance des dispositifs de sécurité, coûta la vie à une jeune fille et blessa grièvement sept autres personnes. Le funiculaire, jugé dangereux, fut abandonné.
description Le funiculaire permettait de franchir une dénivellation de 48 m entre les deux gares d'accès ; celle de départ était situé à l'intersection des rues Notre-Dame des Anges et de la Côte, celle d'arrivée sur la terrasse sud du parc de la Cure d'Air. Un hangar de remise et un atelier de réparation des voitures se trouvaient à côté de la gare supérieure, deux voies de garage faisaient suite à la gare inférieure. Les voitures étaient mues par un double câble de traction sans fin de 24 mm de diamètre, le deuxième câble servant de sécurité. Le câble s'enroulait sur deux poulies, l'une, motrice, au sommet et l'autre, en bas, assurant la tension au moyen d'un contrepoids de 1200 kg. Un moteur entrainait la roue motrice de 1, 95 m de diamètre. Un frein à électro-aimant situé entre le moteur et la roue permettait d'arrêter le mouvement en cas de défaillance électrique. Un deuxième frein manuel permettait d'arrêter la roue. Les voitures à 6 places s'accrochaient au câble muni de sabots, au moyen de griffes. Chaque voiture possédait son propre système de sécurité : blocage des essieux et béquilles en fer se logeant dans des taquets placés le long des voies. Les rails avaient un écartement de 75 cm, les deux voies étant séparées par 1, 95 m. Un transbordeur électrique transportait mécaniquement les voitures de la voie montante à la voie descendante et inversement. Le nombre de voitures engagées dépendait de l'affluence.
état détruit
type d'étude opération ponctuelle
rédacteur(s) Metz Claire ; Tronquart Martine
référence IA54002254
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 1989
date versement 2009/08/22
crédits photo Coing, Gérard (reproduction) - © Région Lorraine - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((funiculaire) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0