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Réponse n° 32

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie, usine de tabletterie dite usine de pipes Lucien Morand et Cie
localisation Franche-Comté ; Jura ; Saint-Claude
aire d'étude Jura
adresse 12, 14 chemin des Arrivoirs
hydrographie une dérivation de la Bienne
destinations successives usine de meubles ; bureau d'entreprise ; maison
dénomination usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie ; usine de tabletterie
parties non étudiées atelier de fabrication ; pièce de séchage ; logement ; passerelle ; canal
époque de construction 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Durant les décennies 1870 et 1880 se développe, autour d'une maison édifiée dans la première moitié du 19e siècle, un ensemble d'ateliers de fabrication qui, constituant en 1882 les usines des Grands Arrivoirs, réunissent au début du 20e siècle diamanterie, fabrique de peignes en os, fabrique de mètres et scierie. Vers 1889, l'une de ces usines passe au fabricant de mesures linéaires Charles Mandrillon et à la famille Cretin-Brison. En vente en 1896, elle se compose alors d'une taillerie de diamant (établie dans la maison d'origine ?) , située sur une dérivation de la Bienne, et d'un second bâtiment avec logements, construit après la tornade de 1890. Après divers changements de propriétaires, elle est reprise vers 1928 par l'industriel pipier Morand, fondateur de la S.A.R.L. Lucien Morand et Cie, établie dans une cour au 8 rue Voltaire. Morand la convertit en fabrique de pipes, de marque Pol (elle est aussi signalée comme usine hydroélectrique des Arrivoirs). Vers 1940, lors d'un partage, son fils Paul conserve l'ancienne diamanterie : son atelier de pipier en occupe l'étage, le rez-de-chaussée étant loué à un autre artisan pipier, Retord, qui cessera ses activités vers 1984. Ce bâtiment sert actuellement de maison. A usage d'usine et de séchoir à ébauchons, le second bâtiment passe vers 1940 à Marius Futin lequel, également signalé au 14 Faubourg des Moulins, poursuit l'activité de son beau-père Lucien Morand. Vers 1956, le local appartient à René Gonzales, créateur en 1943 de la fabrique de fume-cigarette Dali qui, devenant Dalitub en 1957, produit alors des meubles tubulaires (meubles à structure en tubes soudés). Dalitub déménage quatre ans plus tard. Acquis vers 1975 par les Ets Etienne Brun, le bâtiment est transformé en bureaux pour leur usine de construction électrique (voir ce dossier).
En 1948, 5 personnes dans l'atelier de Paul Morand plus 4 à domicile, et 6 dans celui de Futin plus 3 à domicile. Une dizaine de salariés chez Dalitub en 1961.
description Moellon calcaire pour le logement, à étage carré, et l'atelier de fabrication, à étage carré desservi par un escalier extérieur droit, étage de comble et toit à croupes avec tuile plate sur le pan est. Pièce de séchage : murs en béton, étage carré et étage en surcroît, relié par une passerelle au comble de l'atelier de fabrication. ; surface du site en m2 : 508
élévation élévation à travées
étages 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier de distribution extérieur ; escalier droit ; en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; pan de béton armé ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
couverture (matériau) tuile mécanique ; tuile plate
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude repérage du patrimoine industriel
rédacteur(s) Poupard Laurent
référence IA39000458
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1992
date mise à jour 2008/12/18
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
 
dossier en ligne
voir aussi Visite guidée
 
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Requête ((usine de tabletterie) :DENO )
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