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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Verrerie Domec.
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localisation
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Aquitaine ; Gironde ; Bordeaux
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aire d'étude
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Gironde
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adresse
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11 rue Eugène Delacroix
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dénomination
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verrerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication
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époque de construction
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1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1912
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Pierre-Adolphe Domec, descendant d'une famille de verriers lorrains, crée, le 5 mai 1912 une verrerie où l'on élabore des produits verriers fins tels que verre de lampe, gobeleterie et tout flaconnage décoré. Dans les années 1930, Domec, qui a racheté une ancienne verrerie, élargit ses fabrications à la verrerie de fantaisie et aux objets de laboratoire, passant, en partie, au verre soufflé. A cette époque, l'usine est agrandie. Les ateliers s'étendent sur 225 m pour une largeur d'environ 100 m. La maison acquiert également une solide réputation en se spécialisant dans la production de bouteilles isolantes réalisées avec verre et enveloppe plastique. Pendant la guerre, l'entreprise est contrainte d'arrêter les fours électriques et de ce fait, la production est stoppée. Pour faire face à ces difficultés, auxquelles vient s'ajouter la perte des marchés coloniaux à partir des années 1950, la société familiale Domec s'attache à trouver et exploiter de nouveaux marchés. Le conditionnement pour les industries pharmaceutiques et le travail à façon constituent dès lors l'essentiel de la production. La société est transformée en S.A., en 1954, par Pierre Cuchet, gendre de M. Domec. En 1974, dans sa branche, Domec se situe au 16e rang sur le plan national et exporte 40 pour cent de sa production vers la C.E.E. et l'Afrique francophone. Diversifiée et de grande qualité, elle intéresse la clientèle formée par les hôtels et les restaurants. Certaines pièces délicates sont soufflées à la bouche. Dans les années 1980, la sévère concurrence menée depuis plusieurs années par de grands groupes, tels Saint-Gobain, déstabilise l'entreprise qui connaît alors plusieurs dépôts de bilan. Malgré une relance de l'activité en 1988, cette usine est fermée et désaffectée en 1992. 1912 : les matières premières proviennent de Fontainebleau, pour le sable, des usines Solvay, pour le carbonate de sodium et le carbonate de chaux est produit en Charente ou en Dordogne. Fours électriques. Tout le matériel a été vendu. 700 ouvriers dans les années 1950 et 800 en 1974 ; 400 salariés en 1980 et 180 en 1988.
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description
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Site industriel desservi par voie ferroviaire. Atelier de fabrication en pan de fer et parpaing de béton ou essentage de tôle avec toit à longs pans en tôle ondulée. Surface du site en m2 : 25000 ; surface bâtie en m2 : 18000.
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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métal ; pan de fer ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tôle ondulée
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typologie
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baie rectangulaire
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Kabouche Marie
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référence
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IA00135734
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© Inventaire général
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enquête
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1995
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date versement
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1997/01/10
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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