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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de traitement des corps gras dite Fondoirs Gachot et Compagnie
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Strasbourg
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aire d'étude
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Strasbourg centre
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lieu-dit
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Meinau
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adresse
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17 rue Lafayette
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dénomination
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usine de traitement des corps gras
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; atelier de réparation ; magasin industriel ; conciergerie ; chaufferie ; bureau d'entreprise
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époque de construction
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2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1935 ; 1967
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les Fondoirs Gachot ont été créés en 1935 en exploitant le corps gras animal acheté dans les abattoirs et chez les bouchers débitants. L'usine s'était modernisée et agrandie vers 1967, avec la construction d'une nouvelle chaufferie et de nouveaux bureaux. Le procédé de production discontinue par autoclaves fut abandonné cette même année au profit d'un processus mécanisé intégrant toutes les étapes : les matières animales étaient hachées, fondues (par injection de vapeur) , décantées puis centrifugées. La masse liquide était vendue pour les industries du cosmétique, tandis que les masses solides étaient déshydratées et pressées pour donner une farine entrant dans la composition d'aliments pour animaux. L'usine a aujourd'hui disparu, n'ayant pas survécu à la nouvelle législation restreignant l'emploi des farines animales. La modernisation de 1967 avait laissé en place un moteur Ruston Orby contemporain du début de l'activité (1935). Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Fondoirs Gachot employaient une quarantaine d'ouvriers. En 1992, 16 personnes y travaillent (y compris les emplois administratifs).
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description
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Comme toutes les usines établies dans la zone industrielle de la Plaine des Bouchers, les Fondoirs Gachot disposaient d'un embranchement ferroviaire. Tous les bâtiments étaient construits en brique maçonnée recouverte d'un enduit. Les ateliers de fabrication étaient logés dans un bâtiment de plan carré, avec sous-sol et 1 étage carré donnant sur la rue Lafayette. Ce bâtiment présentait une terrasse couverte d'un matériau synthétique. L'ancienne chaufferie (désaffectée) était au sous-sol, l'atelier de fonte au rez-de-chaussée et la déshydratation au 1er étage (étage de comble inoccupé). L'atelier de réparation présentait les mêmes caractéristiques. La nouvelle chaufferie (1967) , d'un seul niveau, avait une terrasse recouverte d'un matériau synthétique. L'ancienne conciergerie, accolée à cette chaufferie, était utilisée comme magasin industriel. Elle avait 1 étage carré et une toiture à deux pans de tuiles. Les bureaux sont tout en béton (murs enduits et terrasse recouverte de béton).
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; maçonnerie ; enduit ; béton ; béton armé ; enduit
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couverture (type)
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toit à deux pans ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile ; matériau synthétique en couverture
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état
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détruit après inventaire
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Strasbourg)
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rédacteur(s)
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Buchheit Chip
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référence
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IA67012108
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© Inventaire général
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enquête
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1992 ; 2004
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date versement
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2005/04/19
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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