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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Sucrerie de betteraves Labarre ; puis sucrerie distillerie Poulin
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localisation
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Picardie ; Oise ; Crisolles
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aire d'étude
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Oise
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adresse
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5-9 rue de Guiscard
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dénomination
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sucrerie ; distillerie
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parties étudiées
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logement patronal
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parties non étudiées
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conciergerie ; transformateur (abri) ; logement d'ouvriers ; magasin industriel
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1863 ; 1923
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auteur(s)
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Martin Roland (architecte)
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historique
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Sucrerie créée en 1863 pour M. Labarre, connue en 1884 sous le nom Etablissement de Crisolles, veuve d'Hersu, épouse de M. Labarre. En 1888, Albert Poulin achète la sucrerie, qui comprend également des bureaux, des parties agricoles, un logement patronal et des logements d'ouvriers. Ces derniers ensembles sont complétés entre 1896 et 1912. Au début du 20 siècle, on distingue parmi ces logements la maison des wallons et celle des flamands. En 1913, il fait construire une distillerie, équipée en partie du matériel de la distillerie Denebourg de Sacy-le-Petit. L'ensemble est gravement endommagé lors de la Première Guerre mondiale. Les bâtiments industriels, la demeure et les logements d'ouvriers sont reconstruits par l'architecte parisien Roland Martin en 1923. En 1964, la sucrerie est absorbée par la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies (CNSR) qui ferme l'établissement en 1966. Les bâtiments de production sont alors démontés dans les années 1970. Le site est actuellement occupé depuis les années 1990 par l'entreprise de charpente Da Costa, qui a fait construire deux ateliers. Actuellement, il ne subsiste plus que le magasin à sucre, les parties agricoles, la maison patronale (étudiée) avec ses dépendances et les maisons ouvrières. 1863 : machine à vapeur de 15 ch. En 1937, la capacité maximale de production était de 600 tonnes par jour. En 1962, la sucrerie comptait plus de 100 salariés.
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description
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Magasin industriel en pan de fer hourdé de brique, couvert d'une toiture en tuile mécanique, à longs pans et pignon couvert. La conciergerie est à un étage carré, couverte d'une toiture à longs pans et croupes en tuile mécanique. Les parties agricoles sont sur cour fermée, avec charpente en bois apparente ou charpente métallique apparente, et couvertes en tuile mécanique. Les maisons ouvrières sont en brique, à un étage carré, en élévation à travées, couvertes, soit d'un toit à longs pans et pignon couvert en ardoise, soit d'un long pan à croupe en tuile mécanique.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; fer ; pan de fer
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ciment en couverture ; tuile plate
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couvrement
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charpente métallique apparente
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décor
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céramique
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représentation
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ornement à forme géométrique
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sujet : losange ; support : murs des logements d'ouvriers, de l'entrepôt industriel et des parties agricoles
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état
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établissement industriel désaffecté ; vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Fournier Bertrand
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référence
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IA60001102
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2002/10/01
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crédits photo
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Opérateur R ; Famechon, Edmond - Ministère de la culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, diffusion RMN
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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