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Réponse n° 42

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site verrerie royale de la Haie d'Iré
localisation Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Saint-Rémy-du-Plain
aire d'étude Ille-et-Vilaine
lieu-dit la Haie d'Iré
dénomination verrerie
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement patronal ; enclos ; jardin ; tuilerie
éléments remarquables atelier de fabrication
époque de construction 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
siècle détail 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
année 1803 ; 1804 ; 1811 ; 1819 ; 1820
auteur(s) Roux Le (architecte)
historique Verrerie royale fondée en 1803 par J.-F. Carro, P.-F. Damicourt et Morin, propriétaire depuis 1793 du manoir de la Haie d'Iré, vendu comme bien d'émigré. Après des débuts tumultueux, un financier du nom de Duplessis de Grénédan rachète la verrerie, et, en moins d'une vingtaine d'années, transforme l'entreprise. En 1804, associé à Carro, il fait construire une halle neuve pour la gobeleterie, toujours en place, un magasin et entreprend des réparations au manoir qui devient le logis patronal. En 1811, après un grave incendie, la halle est reconstruite. En 1812, quatre types de verre différents sont produits. En 1816, la société d'exploitation, constituée en janvier 1810 entre Carro et Duplessis de Grénédan, est dissoute. Ce dernier devient seul actionnaire et se lance dans l'agrandissement de son établissement afin d'y créer une unité de verre en plat, en plus de la gobeleterie et de la fabrication de vases pour la chimie et la pharmacie. Les années 1819 et 1820 constituent une période de grands travaux réalisés par l'architecte rennais Le Roux. Construction d'un nouveau four dans la halle qui porte la date de 1819. Désormais pourvue de deux fours de fusion à huit creusets et de six fours à étendre, l'usine est alors la plus grande verrerie en plat de haute Bretagne. Le 21 août 1822, l'établissement reçoit le titre prestigieux de manufacture royale. La production ne cesse d'augmenter, une partie étant notamment dirigée vers les îles anglo-normandes. Les année suivantes, l'établissement va être confronté à une concurrence toujours plus dure. La crise économique, qui s'amorce en 1830, va confirmer le déclin de l'entreprise lié aussi à sa situation géographique qui devient un réel handicap. L'utilisation du bois comme combustible pour les fours, au lieu du charbon de terre, entraîne aussi sa perte. En janvier 1833, la faillite est déclarée. En 1836, le site est cédé aux frères Leclerc, alors directeurs de la gobeleterie de la Balue, à Bazouges-la-Pérouse (35). De 1838 à 1860, date de sa fermeture définitive, les Leclerc rallument les fours de la verrerie afin de produire de la gobeleterie.
En 1826, attestation de deux machines à vapeur destinées à concasser les matières, à scier les planches, à puiser et à distribuer les eaux nécessaires.
En 1806, la verrerie emploie dix-neuf ouvriers, une trentaine en 1812 et soixante-quinze en 1860.
description Le manoir en schiste, devenu logis patronal, reconstruit au XVIIIe siècle, présente un plan en L et compte un étage carré et un étage de comble. Sa façade antérieure est rythmée par cinq travées de baies sur le corps principal et deux travées sur l'aile en retour d'équerre. Il est couvert d'un toit à croupe en ardoise. Les encadrements des baies sont en granite. Deux travées est de l'aile en retour d'équerre présentent des fenêtres surmontées alternativement d'un fronton triangulaire puis circulaire. A l'est du manoir, il ne subsiste qu'une faible partie des bâtiments de production du verre à vitre, dont l'atelier de fabrication destiné au broyage des matières premières. Construit en schiste, il est à un étage carré couvert d'un toit à longs pans. De l'autre côté de la chaussée : la tuilerie, exploitée pour la fabrication des pots et des fours, est construite en schiste en rez-de-chaussée couvert d'un toit à longs pans en ardoise ; la métairie est couverte d'un toit à croupe ; la halle de la gobeleterie, bâtiment complexe, porte la date de 1819 sur l'une des girouettes située sur le faîte du toit, date de sa première restauration. Bâtiment de plan rectangulaire, la halle présente sur ses façades nord et sud, deux avant-corps en abside correspondant à l'axe du four. La couverture de la gobeleterie, relativement complexe, présente dans sa partie basse un toit à longs pans à croupe arrondie pour les absides, et couvert dans sa partie haute d'un second toit à croupe. La jonction de ces deux types de couverture en ardoise est volontairement décalée, de façon à assurer une ventilation parfaite.
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre schiste ; moellon
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) ardoise
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Gasnier Marina
référence IA35000483
  © Inventaire général
enquête 1998
date versement 2001/05/11
dossier en ligne
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Requête ((verrerie) :DENO )
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