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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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pont de la reine Jeanne
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Saint-Benoît
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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lieu-dit
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Plan (près du)
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adresse
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Route nationale 202
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hydrographie
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Coulomp (le)
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dénomination
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pont
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époque de construction
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18e siècle
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année
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1727
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auteur(s)
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Vallon Georges (architecte de la province) ; Blanc Joseph (entrepreneur)
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historique
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L'existence d'un pont à cet endroit est attestée dans les archives communales en 1296. Un nouvel ouvrage fut élevé entre 1680 et 1687, mais il tomba rapidement en ruine. En 1727 fut dressé par Georges Vallon, architecte des Etats de Provence, un devis pour la construction d'un pont à une arche, dans lequel il précise qu'il avait lui-même commencé à travailler à la réparation du pont du 17e siècle en 1714. Le chantier fut réalisé par l'entrepreneur Joseph Blanc, du Fugeret. Il aboutit à une modification du projet de 1727 qui fit passer la portée de l'arc de 20 à 32 mètres, pour éviter d'asseoir la culée rive droite sur une zone de gravier. L'ouvrage fut achevé en 1733. Les quatre contreforts que figure le relevé du cadastre napoléonien ne sont pas mentionnés dans ces documents du début du 18e siècle. S'ils ont un jour existé, les deux contreforts du côté rive gauche ont donc disparu au 19e ou au 20e siècle. Le pont fut endommagé en 1940 et le parapet aval fut repris en 1942. Une campagne de consolidation de la maçonnerie fut conduite en 1978 par l'entreprise de Sisteron L. Mapelle sous la direction de l'architecte J.P. Ehruan. Le nom de la reine Jeanne semblait attaché depuis des temps immémoriaux au pont lorsque ce dernier fut inscrit monument historique, en 1928. Il n'avait pourtant pas cours en 1830, au moment du relevé du cadastre napoléonien.
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description
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Le pont est composé d'une arche unique, de 30 m de portée, dont la forme se rapproche de celle de l'arc segmentaire. Il a une longueur totale de 39 m, pour une largeur de 2,70 m et une hauteur sous clé de 12,50 m. Marquée par un très fort dos d'âne, il part en s'évasant sur les deux rives. Il s'appuie côté rive gauche sur le rocher grâce à une culée assez étroite et côté rive droite, sur un massif maçonné en pierres de taille sur lequel ont été élevés la culée elle-même ainsi que les deux contreforts qui l'encadrent. Ces derniers présentent chacun, en plan, une forme de demi-hexagone. Les modifications du projet initial ont entraîné une asymétrie du pont, dont le côté rive droite descend beaucoup plus bas et est beaucoup plus long que l'autre. L'arche développe deux rangs de claveaux assez peu soignés puisque même le premier n'est pas régulièrement extradossé. Les clés côté amont et aval sont saillantes. Le reste de la maçonnerie est en petits moellons, sans réelle assise. Au départ de l'arche, dans l'intrados, on peut encore voir nettement les trous qui ont servi à fixer les boulins.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1928/01/19 : inscrit MH
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pont dans son intégralité : inscription par arrêté du 19 janvier 1928
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Buffa Géraud
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référence
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IA04000338
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© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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enquête
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2006
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date versement
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2014/10/14
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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autre dossier
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dossier de protection
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