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Réponse n° 76

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Moulin à farine Toutevoye ; puis fromagerie industrielle Brand, puis Charles Gervais ; puis usine de verres optiques de la Société d´optique et de lunetterie de l´Oise, actuellement logements et bureaux
localisation Picardie ; Oise ; Marseille-en-Beauvaisis
aire d'étude Oise
adresse 2 rue du Moulin ; 1 rue Philéas Lebesgue
hydrographie Petit-Thérain (le)
destinations successives logement ; établissement administratif
dénomination moulin à farine ; fromagerie industrielle ; usine de verres optiques
parties non étudiées atelier de fabrication
époque de construction 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1900 ; 1908
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
personnalité(s) Camusat de Thory (commanditaire)
historique Le moulin à farine de Toutevoye, est connu dans la seconde moitié du 18e siècle, pour être le moulin banal à blé, dépendant de la seigneurie de Marseille-en-Beauvaisis. Il est reconstruit dans le premier tiers du 19e siècle, par la famille Camusat de Thory, qui en profite pour passer au système de la mouture à l'anglaise, dont le procédé se diffuse vers 1835. Le site ne comprend alors que le moulin en brique, à quatre travées et à deux étages, établi en bordure du Petit-Thérain. A l'extrême fin du 19e siècle, la minoterie est racheté par M. Brand, fromager suisse, qui la convertit en fromagerie industrielle à partir de 1900. Brand fait élever en 1908 un immense hâloir, destiné au séchage des fromages, à l'ouest du moulin, reconnaissable à ses ouvertures caractéristiques destinées à l'aération. Il aménage également une partie du site pour produire l'électricité nécessaire à son usine. Mais rapidement, des accords sont passés avec la municipalité et l'année suivante le bourg tout entier est électrifié. Jusqu'en 1924, l'usine combine les deux fonctions. Mais à partir de cette date, l'ensemble est racheté par le groupe Charles Gervais, installé à Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime) , qui décide stratégiquement de fermer la fromagerie. La production et la diffusion électrique est cependant maintenue avec la création de l´Union Electrique Rurale, concessionnaire du syndicat intercommunal d´électrification. Débarrassé d'une unité concurrente, Gervais cède les bâtiments en 1929 à la société d´optique et de lunetterie de l´Oise, filiale d´une entreprise dont le siège est établi Boussois-sur-Sambre (Nord). Après d'importants travaux consistant notamment en la réunion des deux parties de bâtiments donnant d'une part sur la rue du Moulin, et d'autre part sur la route de Songeons, actuellement rue Philéas-Lebesgue, l'usine de lunetterie ferme ses portes en mars 1933. Vers 1955, le site inoccupé trouve une nouvelle destination avec l'entreprise Henno, spécialisée dans le bobinage électrique, puis Daveaux vers 1985, travaillant dans le même domaine. En 1999, une grande partie des anciens ateliers construits vers 1910 est démontée pour laisser place à une nouvelle construction qui, suivant les mêmes dispositions au sol, accueillent un ensemble de logements ainsi que les bureaux de l'ASSEDIC inaugurés en 2001. Tous les éléments constituant le système énergétique (roue hydraulique verticale, puis turbine, engrenage) de l'usine ont été démonté à l'occasion des derniers travaux. En 1924, lorsque l'usine de fromages est rachetée par Charles Gervais, les quarante ouvriers qu´elle employait furent tous licenciés.
description La partie ancienne de ce site industriel ne comporte plus qu'un seul bâtiment en brique donnant sur la rue du Moulin. Il présente une élévation à quatre travées avec deux étages carrés et comble à surcroît. La toiture brisée en pavillon est en ardoise. La partie qui donne sur la rue Philéas-Lebesgue, qui correspond à l'ancienne route nationale n°30 ouverte en 1839, est construite en brique sur sous-sol, à un étage et couvert d'une toiture en tuile mécanique à longs pans et croupe. La façade sur rue comporte sept travées scandées par des pilastres formés par la saillie des briques supportant une corniche moulurée, également en brique. Vestige des anciennes dispositions de l'usine d'optique et de la fromagerie, cette façade sert d'écran au bâtiment construit récemment.
étages sous-sol ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
gros-oeuvre brique
couverture (type) toit brisé en pavillon ; toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) ardoise ; tuile mécanique
état établissement industriel désaffecté ; remanié
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Fournier Bertrand
référence IA60001600
  © Inventaire général ; © AGIR-Pic
enquête 2002
date versement 2004/09/21
date mise à jour 2011/10/17
crédits photo Fournier, B. - © Inventaire général, ADAGP ; © AGIR-Pic
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel
88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
 
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Requête ((verrerie) :DENO )
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