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Réponse n° 81

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de quincaillerie (clouterie) Mustad
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Duclair
aire d'étude Seine-Maritime
adresse R. N. 182
hydrographie la Sainte-Austreberthe
dénomination usine de quincaillerie
parties non étudiées atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; bâtiment d'eau ; chaufferie ; cheminée d'usine ; hangar industriel ; quai ; gare ; poste de chargement ; conciergerie ; cité ouvrière ; logement patronal
éléments remarquables atelier de fabrication ; bâtiment d'eau
époque de construction 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1894 ; 1901
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cette usine de quincaillerie, spécialisée dans la fabrication de clous pour ferrer les chevaux, est fondée en 1891 par Clarin Mustad, industriel norvégien. Les machines et la matière première sont importées de Norvège par bateau, pour cela l'usine possède son propre quai de chargement sur la Seine. L'activité arrêtée momentanément en avril 1893, après l'incendie de la salle des machines et de l'atelier d'affilage, reprend en 1894. La fabrication de clous en acier extra-doux est réalisée par forgeage à froid. Cette technique mise au point par Clarin Mustad est brevetée en 1908. Pour en préserver le secret ce dernier organise la production au sein de son usine selon un processus de fabrication extrêmement fragmenté. Cette obsession se traduit également dans l'architecture de l'usine : les ateliers sont compartimentés et pourvus de baies surélevées. Par ailleurs, un engagement au secret est signé, à l'embauche, par chaque employé. En 1901, une cité ouvrière est édifiée aux abords de l'usine. A partir de 1910, la fabrication de vis à étoile est adjointe à celle des clous. En 1911, une turbine hydraulique de 75 ch est installée dans l'usine. En 1913, Mustad fait l'acquisition de la clouterie Jacob Eenberg à Terrenoire dans la Loire. Dans les années 1910 et 1920, la famille Mustad implante des clouteries en Espagne à Tolosa, en Suède à Gothenberg, en Angleterre à Bristol, en Italie à Pignerol et en Roumanie à Galité. Dès 1920, l'usine utilise l'énergie électrique produite par la centrale de Yainville, de ce fait la chaufferie et la cheminée d'usine construites peu avant cette date resteront inutilisées. En 1939, l'usine produit 19 000 kg de clous par mois. Durant l'entre-deux guerre, la chute du marché des clous pour ferrer les chevaux se répercute sur la production. Une diversification s'impose : on développe alors la fabrication de petites pièces métalliques courantes (autres clous, boulons, vis, rondelles...). En 1983, la société Mustad représente 90% du marché français du clou, mais les 300 tonnes produites annuellement n'occupent plus que 12 ouvriers. L'usine ferme en 1987, les bâtiments sont repris par la société Seprom Fixation jusqu'en 1989, puis par le groupe Mercier jusqu'en 1992. Ceux-ci sont aujourd'hui désaffectés et menacés de destruction.
En 1894, l'usine emploie 200 ouvriers, dont 30 scandinaves. A partir de 1927, une semaine de congés payés est accordée au personnel. Ils sont encore 120 en 1975 et seulement 12 en 1983.
description Des ateliers de fabrication en rez-de-chaussée, construits en charpente métallique et couverts en shed présentent des vestiges d'arbres de transmission. Des ateliers de fabrication en rez-de-chaussée, éclairés par des baies en arc plein cintre surélevées et de baies à claire-voie, toit à longs pans, pignon couvert, sont équipés de rails au sol et de ponts roulants. Un atelier de fabrication est édifié en parpaing de béton et charpente métallique, toit à longs pans couvert en tôle et matériau synthétique. La chaufferie est en rez-de-chaussée avec toit à longs pans et lanterneau. Le bâtiment d'eau est en rez-de-chaussée avec toit à longs pans et pignon découvert. Le bureau en parpaing de béton dispose d'un étage carré, toit en terrasse. Le logement patronal est construit sur deux étages carrés et un étage de comble, toit en pavillon, lucarne, ardoise en couverture.
élévation élévation à travées
étages 2 étages carrés ; étage de comble
gros-oeuvre brique ; béton ; parpaing de béton
couverture (type) shed ; toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; terrasse ; toit en pavillon ; lanterneau
couverture (matériau) tuile mécanique ; verre en couverture ; ardoise
couvrement charpente métallique apparente
état établissement industriel désaffecté ; menacé
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
rédacteur(s) Le Roy-Real Emmanuelle
référence IA76001553
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2003/04/22
date mise à jour 2004/12/03
crédits photo Miossec, Yvon - © Inventaire général, ADAGP
 
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((usine de quincaillerie) :DENO )
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