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Réponse n° 101

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site commanderie d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem
localisation Midi-Pyrénées ; Lot ; Latronquière
aire d'étude Lot
dénomination commanderie
parties non étudiées motte
époque de construction Milieu du Moyen Age
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La "domus" de Latronquière constitue le principal établissement religieux de l'ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem en Quercy. Elle reste peu documentée en l'état, mais on sait qu'un commandeur la gouverne en 1259. Ainsi, en 1285, R. de Mayneras est-il désigné comme "comandayre de la mayo del Castel de La Tronquieira", c'est-à-dire "commandeur de la maison du Château de Latronquière", dans un acte de reconnaissance et d'inféodation de biens entre la commanderie et l'Hôpital mage de Figeac. En 1301 Pierre de Raymond est qualifié de "chevalier et précepteur du castrum de Latronquière" (T. Pataki, 1988).
Il n'en subsiste qu'une motte féodale et la base d'un donjon du Moyen Age.
description Le site correspond à l'enclos terrassé de forme polygonale qui subsiste sur la bordure sud-ouest du village actuel (parcelles 224 à 230 du plan cadastral actuel). Il est cerné par un chemin public qu'il domine d'un peu plus d'un mètre, évoquant les dispositions d'une ancienne motte féodale. Le centre de l'enclos qui correspond au point culminant de la motte est aujourd'hui occupé par un bâtiment rural à plusieurs corps, regroupant une habitation et des communs.
L'épaisseur des murs, soigneusement appareillés par endroits, parfois rubéfiés, indique que certaines parties de l'édifice remontent au Moyen Age. L'ensemble des vestiges médiévaux repérés esquisse les contours d'une ancienne tour de plan carré, de 8 m à 8,10 m de côté environ, aux murs épais de 1,70 m, dont l'élévation orientale aurait été prolongée vers le sud par une courtine. La parcelle sur laquelle est implantée la construction dessine un polygone irrégulier de 17 m x 27 m correspondant peut-être à un premier enclos, lui-même implanté au centre d'un tertre terrassé de 55 m de diamètre environ. En contrebas, le plan cadastral napoléonien suggère une troisième enceinte dans laquelle était établie la chapelle castrale.
gros-oeuvre granite ; pierre de taille
état vestiges
propriété propriété privée
type d'étude architecture médiévale du Lot
rédacteur(s) Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Mattalia Yoan
référence IA46100386
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
enquête 2005
date versement 2015/10/21
date mise à jour 2015/11/26
 
dossier en ligne
 
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Requête ((commanderie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0