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Réponse n° 117

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site briqueterie puis usine de grès
localisation Centre ; Indre-et-Loire ; Langeais
aire d'étude Indre-et-Loire
lieu-dit Rouchouze (la)
dénomination briqueterie ; usine de grès
parties non étudiées salle des machines ; atelier de fabrication ; hangar industriel ; maison
époque de construction limite 19e siècle 20e siècle
année 1899
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Four à briques construit en 1899, et maison en 1901, sur une terre lui appartenant, pour René Béranger-Coudreau, tuilier. En 1902, le site passe à Alfred Béranger-Gallé, briquetier à la Rouchouze, qui fait construire un second four à briques, et en 1924, à sa veuve. En 1930, l'ensemble passe à René Gasnier-Béranger, briquetier, puis après guerre à Yves Gasnier. Ce dernier abandonnera la fabrication des briques et accessoires de fours industriels et de boulangerie et orientera son activité vers la seule fabrication de carreaux. Au départ en retraite de Yves Gasnier, en 1996, la fabrique a été reprise par Monsieur Patrick Caballero qui y poursuit la production de carreaux décoratifs, utilisant des fours à gaz et électriques pour leur cuisson. Les deux fours à briques de 1899 et 1902-03 ont été détruits à la fin des années 1990. On relève sur le site avec les propriétaires-exploitants en 1907, 1917, 1922, quatre ouvriers ; en 1928-32, sept ouvriers ; en 1948 ; vingt-six ouvriers ; après 1970-80, seulement un ouvrier. En 1930, outre les deux fours, on relève ; une halle, trois hangars, un bâtiment pour la locomobile et les meules, un moteur thermique de 30 CV, une maison.
description Fours à feu intermittent et flamme longue, d'une capacité brute de l'ordre de 30 à 35 m3 chacun, qui permettaient la cuisson de briques, carreaux, pièces de "forme" diverses, pour l'industrie, la boulangerie, les particuliers. La matière première était extraite de la carrière que possédait l'exploitant au Nord du site. Les fours ont été détruits, mais la photographie prise en 1995 permet de se les représenter puisqu'ils étaient identiques. Ils étaient à voûte, et avaient leur porte de chargement ouverte à l'Est et leur embrasure de foyer à trois bouches à l'Ouest. Les murs étaient en moellons, les chaînes d'angle, les jambes et piédroits en pierre de taille. Les voûtes, de porte, d'embrasure, de cuve, en berceau en arc segmentaire, et le chemisage de la cuve, étaient en brique. Une couverture à deux pans de dalles réfractaires couvrait la cuve de chaque four. Les murs étaient frettés par des tirants en bois et métalliques. Chauffés au charbon avant guerre, ils l'ont été au bois entre 1941 et 1946, et ce en raison des difficultés d'approvisionnement d'alors. Nous savons que 952 stères de bois ont ainsi été consommés en 1943. L'extraction de l'argile était faite manuellement jusqu'en 1953, date de la mise en service d'une pelleteuse à moteur à essence. Les transports de terre et de produits finis s'effectuaient par charrettes jusqu'après la guerre, les factures du maréchal-ferrant allant diminuant à partir de 1945 pour cesser après 1955, on relève 126 ferrages de chevaux en 1935 et encore 58 en 1955. En 1948, la fabrique disposait d'un camion G.M.C. de 6 t et d'une camionnette Citroën de 0, 7 t, véhicules qui étaient nécessaires pour des livraisons et enlever le charbon livré en gare de Langeais. La production nous est connue pour les années 1904 à 1910. En 1904, 320 t ; 1905, 576 t ; 1906, 512 t ; 1907, 768 t ; 1908, 864 t ; 1909, 896 t ; 1910, 1152 t. Pour l'année 1948, l'exploitant fait état d'une production prévisionnelle de 280 t/mois en vue de l'attribution de bons de carburant, chiffre certainement exagéré pour les besoins de la cause. La briqueterie était spécialisée dans les produits réfractaires utilisés pour la construction des fours industriels et de boulangerie, et recevait des commandes de toute la France, ainsi que des protectorats ou colonies d'Afrique, Tunisie, Maroc, Sénégal. Voir en annexe catalogue des produits et des prix pour les années 1943 à 1948 et facture de produits livrés en Tunisie en 1951. Le chiffre d'affaires de l'entreprise nous est connu pour les années 1953 et 1954 grâce au diagramme établi par l'exploitant. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé en 1905, d'un broyeur, un malaxeur, une mouleuse, un coupeur, deux presses à bras. En 1930, un broyeur Clérot, un malaxeur, une mouleuse Pellerin, un coupeur, cinq presses à bras n° 1 et 2. La surface totale était 70 000 m². La surface bâtie était de 2 250 m² environ en 1980.
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
rédacteur(s) Thomas Jacques
référence IA37001497
  © Inventaire général
enquête 2002
date versement 2004/05/07
 
 
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Requête ((briqueterie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0