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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à blé et minoterie de Visseiche, puis laiterie industrielle, actuellement maison
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Visseiche
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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le Vieux-Moulin
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hydrographie
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un canal de dérivation de la Seiche
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destinations successives
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maison
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dénomination
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moulin à blé ; minoterie ; laiterie industrielle
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; bief de dérivation ; écurie ; logement patronal ; cour
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époque de construction
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19e siècle
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siècle détail
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2e moitié 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de Visseiche, mentionné en 1843, est alors dirigé par Paul-Emile Daubrée qui souhaite le transformer en minoterie. Le 5 juin 1849, il dépose une demande de réparation de son moulin à blé et l'autorisation d'y établir trois paires de meules. Le moulin, appartenant à M. Bridel, est réglementé par arrêté préfectoral du 24 septembre 1852. Un procès verbal de récolement, du 30 mai 1888, précise que celui-ci a converti son moulin en minoterie. Ses ouvrages régulateurs s'organisent en un déversoir et un vannage de décharge entièrement reconstruit, composé de huit vannes. En 1903, M. Binard demande l'autorisation de convertir la minoterie en laiterie industrielle. De source orale, celle-ci aurait cessé de fonctionner en 1914 pour déménager au Theil (35). Aujourd'hui, l'ancienne minoterie est réhabilitée en maison. En 1858, installation d'une machine à vapeur fixe développant 5 ch et provenant des ateliers Pineau, constructeur à Laval (53). En 1859, mention d'une seconde chaudière à vapeur en tôle composée de vingt-huit tubes en fer étiré de forme tubulaire. Cette machine à vapeur, qui développe une puissance de 12 ch, permet de suppléer au moteur hydraulique. En 1863, nouvelle autorisation d'établir, dans un local indépendant du moulin, une machine à vapeur fixe horizontale à condensation. La chaudière est cylindrique, surmontée d'un réservoir de même forme accompagné de deux bouilleurs. La force de la machine est de 25 ch et la pression maximum de cinq atmosphères. Elle provient des ateliers de construction Sargès et Delfau, à Paris (75). La chaudière, les bouilleurs et les tubulures sont en tôle. Les combustibles utilisés sont la houille et le bois. En 1888, le moulin, actionné par une roue hydraulique mesurant 4, 40 m de diamètre, comprend quatre paires de meules. En 1903, mention d'une chaudière à vapeur, toujours présente en 1920.
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description
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Le moulin est situé sur un canal de dérivation de la Seiche et comprend plusieurs corps de bâtiment répartis autour d'une cour. Rabaissé d'un niveau par rapport à sa période d'exploitation, le moulin ne compte plus que deux étages carrés. Il se compose d'un corps de bâtiment de plan rectangulaire, construit en moellon de granite et couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Chaque façade est rythmée par cinq travées de baies en plein cintre encadrées de brique. Alors que trois des cinq baies du dernier niveau de la façade postérieure sont alternativement fermées par des transennes en terre cuite, quatre baies de la façade antérieure sont murées de brique. Des bandeaux en granite scandent et couronnent le moulin à chaque niveau. Une grande arche en plein cintre, délimitant le coursier de la roue hydraulique aujourd'hui disparue, perce le moulin au rez-de-chaussée. Ce dernier est flanqué, sur l'un de ses pignons, des anciennes écuries qui comptent un rez-de-chaussée et un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à croupe en ardoise. De l'autre côté de la cour, se situe un ancien atelier de la laiterie comprenant deux corps de bâtiment de plan rectangulaire, adossés, aujourd'hui réhabilité en maison d'habitation. Composé d'un appareil mixte en schiste et en moellon de granite, il a un étage carré et est percé, sur ses deux niveaux, de larges baies à arc surbaissé encadrées de brique. L'ancien logis patronal, flanqué d'une seconde écurie en retour d'équerre en appentis, compte un rez-de-chaussée et un étage de comble couvert d'un toit à croupe en ardoise.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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étages
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2 étages carrés
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gros-oeuvre
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schiste ; granite ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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minoterie dite à l'américaine de plan allongé comptant au moins deux étages carrés (type D1)
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA35000550
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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