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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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ville.
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Aiguillon
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aire d'étude
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Port-Sainte-Marie
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dénomination
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ville
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parties non étudiées
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château
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époque de construction
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Antiquité ; 10e siècle (?) ; 11e siècle (?) ; 13e siècle ; 14e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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siècle détail
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Protohistoire
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historique
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Sites d'habitats protohistoriques dans les environs d'Aiguillon, aux lieux dits Chastel et la Gravisse notamment. Agglomération secondaire antique établie sur une terrasse dominant la rive gauche du Lot, à proximité du confluent avec la Garonne. Le vicus, probablement à vocation commerciale, s'étendait sur près de 5 ha durant le haut Empire. Au Moyen Age, l'église dite Saint-Félix de Roscasa, possession de l'abbaye de Saint-Sever, semble avoir constitué l'église paroissiale matrice, avant son transfert intra-muros à une date indéterminée ; la réoccupation du site date du 10e ou du 11e siècle. Au début du 14e siècle, deux castra voisins sont attestés, celui de Lunac mentionné dès 1259 et celui du Fossat en 1271, ayant chacun un bourg subordonné et une juridiction propre. En 1280, les co-seigneurs de Lunac concluent un contrat de paréage avec le duc d'Aquitaine afin d'établir une bastide ; la communauté reçoit ses coutumes en 1296. La ville est unifiée sous la prédominance des Fossat, dans une enceinte de 250 x 160 mètres avant 1346, date de l'échec du siège de la ville par le duc de Normandie. A la fin de la guerre de Cent ans, Aiguillon est en possession des Montpezat. L'habitat est étendu extra-muros par deux faubourgs, l'un au sud à vocation agricole dit de Meneau, peuplé de laboureurs et de vignerons, l'autre au nord dit du Lot, tourné vers la rivière et peuplé de bateliers. La baronnie est érigée en duché-pairie en 1599 au profit d'Henri de Lorraine, avant son acquisition par le cardinal de Richelieu pour sa nièce Mme de Combalet, en 1637. Sous son impulsion ou celle de ses successeurs, la ville est équipée d'un présidial, d'un hospice et l'éducation de la jeunesse est assurée par la congrégation des Religieuses de la Croix. Mais c'est surtout le duc de Richelieu qui a le plus contribué à transformer la ville durant la 2e moitié du 18e siècle, en lançant un vaste projet d'urbanisme accompagnant la reconstruction du château. Interrompu par sa mort et la Révolution, il a été limité aux aménagements de jardins et de terrasses, du quartier Saint-Félix, d'un escalier monumental d'accès au faubourg du Lot, d'une avenue face au château et, à l'est, d'un lotissement concerté appelé Quartier Neuf, destiné à reloger les habitants expropriés. Au 19e siècle la ville dépasse à l'est les anciens fossés transformés en promenades, secteur résidentiel dont l'importance est confirmée au début du 20e siècle avec l'implantation de villas, puis de lotissements durant la 2e moitié du siècle.
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plan
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plan orthogonal
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; brique ; brique et pierre ; bois ; pan de bois ; enduit partiel ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique
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typologie
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agglomération secondaire antique ; castrum ; bastide
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47000850
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© Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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1999/03/03
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date mise à jour
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2015/09/22
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crédits photo
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Chabot, Bernard (reproduction) ; Dubau, Michel (reproduction) - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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