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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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léproserie du Popelin, actuellement ferme
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localisation
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Bourgogne ; Yonne ; Saint-Clément
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aire d'étude
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Bourgogne
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lieu-dit
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Popelin (le)
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destinations successives
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ferme
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dénomination
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maladrerie ; ferme
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parties non étudiées
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grange
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époque de construction
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Moyen Age ; 4e quart 16e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1580 ; 1850 ; 1856 ; 1879 ; 1892 ; 1904
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auteur(s)
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Tourneur Jacques-Athanase (architecte) ; Passerand François (entrepreneur) ; Leseur (architecte) ; Tantot Jacques-Emile (architecte) ; Morteron Emile (maître maçon) ; Branlard Jean-Baptiste (charpentier)
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historique
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Fondée (ou construite) par les habitants d'après une inscription datée de 1580 et portée à l'Ouest de la grange (qui a conservé ses volumes médiévaux) , la léproserie est citée pour la première fois en 1165 dans une bulle du pape Alexandre III en date du 23 décembre. Cette bulle place l'établissement sous la protection du Saint Siège, confirmant les lépreux dans la possession de tous leurs biens et les exemptant de tous droits de dîmes sur les terres qu'ils travaillaient ou faisaient travailler. C'est un acte de Philippe-Auguste qui parle de la chapelle pour la première fois en 1186. Les sources de l'ancien régime restent très discrètes sur l'histoire architecturale du domaine. Le dépôt des objets du culte au palais épiscopal de Sens peu avant 1424 entérine peut-être le mauvais état de la chapelle dont on sait seulement que son clocher est réparé en 1454-1454. Une réfection d'envergure de la léproserie intervient en 1577 après un procès verbal de visite dressé en 1575, mais la chapelle apparait à nouveau très dégradée à la fin du 17e siècle au point qu'une partie est démolie. L'ensemble avait été réuni à l'hôtel-Dieu de Sens en juillet 1642 par lettres patentes de Louis XIII. On ne sait ensuite plus rien sur les bâtiments (devenus exploitation agricole) jusqu'au début du 19e siècle : en 1824, au Popelin, "il reste encore une ferme qui appartient à l'hôtel-Dieu de cette ville [Sens], une portion de l'ancienne église et un accin de 4 à 5 arpents entourés de murs élevés, solidement construits en grès [...] Au mur de l'enclos, du côté de ce chemin [de Sens à Bray-sur-Seine] et du couchant, on remarque encore une ancienne inscription [...]. Au dessus étaient les armes de la ville, à droite celles du roi, et à gauche celles du cardinal de Bourbon, archevêque de Sens. Les armes de ce dernier n'y furent placées qu'en qualité de bienfaiteur". En 1850, démolition de l'ancienne chapelle et de quelques dépendances. Remplacement par un hangar de 12m de long sur 7, 50m de large composé de 3 travées, par une étable pour 20 vaches de 15m de long sur 8m de large. En 1856, réception définitive le 4 juin par Jacques-Athanase Tourneur, architecte des hospices, des travaux exécutés par François Passerand, entrepreneur à Villeneuve-la-Guyard, adjudicataire le 8 juillet 1854 (construction d'une bergerie, agrandissement de l'écurie). En 1879, réception définitive le 3 mai des travaux de construction d'un hangar et d'une écurie, d'après les plans dressés le 30 septembre 1875 par Leseur, architecte à Sens. En 1892, réception définitive le 30 mars des travaux de restauration effectués sous la direction de Jacques-Emile Tantot, architecte des hospices, par Emile Morteron, maître maçon à Sens, adjudicataire le 26 juillet 1890 (bâtiment d'habitation, écurie, bergerie, grange et divers). En 1904, réception provisoire par Jacques-Emile Tantot des travaux de construction d'un hangar effectués par Jean-Baptiste Branlard, charpentier à Sens, adjudicataire le 1er août. Tantot avait dressé les plans le 10 avril : "il s'agit d'édifier un hangar de 8m de large sur 25m de long dans l'angle des 2 murs qui seront exhaussés à cet effet. Les deux autres faces doivent être supportés par des poteaux". La charpente de l'ancienne église aurait été déposée et vendue en 1980.
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description
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Les bâtiments de la ferme sont répartis dans une cour fermée accessible depuis le chemin qui la longe au sud. Les corps de logis bordent le mur est et des hangars le mur ouest. Plusieurs bâtiments de dépendances ont été construits au centre. De l'église de l'ancienne léproserie, située au fond de la cour, au nord, ne subsistent que deux murs-pignons en pierre de taille.
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étages
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1 étage carré ; étage en surcroît
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gros-oeuvre
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moellon ; enduit ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile plate
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie ; Potier Nicolas
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référence
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IA89000364
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2007/03/01
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date mise à jour
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2011/06/18
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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