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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ancien couvent des jacobines, actuellement maisons d'habitation
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Beaune
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aire d'étude
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Beaune centre
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adresse
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22 à 28 rue des Tonneliers ; 23, 25 rue Thiers
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destinations successives
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maison
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dénomination
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couvent
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le couvent des Jacobines fut fondé en 1632 grâce à Nicolas Boursault, seigneur de Vignolles, lieutenant civil au bailliage de Beaune, dont la soeur Anne était sous-prieure au couvent de Dijon. Les religieuses s'installèrent dans deux maisons de la rue des Tonneliers (n° 26 et 28 actuels) achetées en 1630 par Boursault, puis constituèrent leur clôture par diverses acquisitions. Un état dressé en 1720 dénombrait trente-et-une religieuses, six converses et deux tourières. Les revenus ne suffisant plus à la dépense du monastère, le roi accorda en 1731 une pension de 700 livres devant s'éteindre à la mort des dix religieuses les plus anciennes ; une lettre de cachet du 20 mai 1737 ordonna de ne plus recevoir de novices. Arguant du petit nombre de religieuses, du mauvais état des bâtiments et de la modicité des revenus, un arrêt du conseil du roi en date du 28 mars 1761 ordonna l'extinction du monastère, ce qui fut fait le 28 juillet 1772. Les biens furent partagés entre les Jacobins et la Visitation. Devenues propriétaires du monastère, les Visitandines le revendirent l'année suivante. Les bâtiments et cours furent ensuite divisés, entre plusieurs acquéreurs. H. Gruère, qui possédait une partie des anciens bâtiments et semble avoir eu accès à des archives privées, fait état de deux galerie de cloître de sept et quatre arcades et d'importants travaux effectués en 1777.
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description
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Selon J. Délissey, une grande chambre servait de chapelle, jouxtée par deux sacristies et par le choeur des religieuses. Les bâtiments conventuels comprenaient au rez-de-chaussée le parloir, les pièces des pensionnaires, la procure, le grand ouvroir, le petit réfectoire, la cuisine, l'infirmerie et la chambre à four, puis dans les bâtiments voisins, la cuisine maigre, la chambre de la tourière avec parloir, le lavoir, le logis des hôtes... ; à l'étage se trouvaient le noviciat suivi d'une grande salle et d'un parloir, l'apothicairerie, l'ancien réfectoire et le dortoir de vingt-deux cellules. Il n'est plus possible de retrouver précisément la structure de l'ancien couvent, dont certaines parties étaient déjà fort dégradées à l'époque de l'extinction, dans les édifices implantés aujourd'hui à son emplacement. Les façades des immeubles n° 22 à 26 rue des Tonneliers (fig. 1 à 3 ) présentent des ouvertures à linteau délardé en arc segmentaire caractéristiques du XVIIIe siècle, mais la maison n° 28 (fig. 4) a été reconstruite au milieu du XIXe siècle. Le grand bâtiment à étages de plan en L qui a son entrée rue Thiers et bordait deux galeries du cloître disparu semble être le vestige le plus important de l'ensemble conventuel (fig. 6 à 8).
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile plate
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Réveillon Elisabeth ; Fromaget Brigitte
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référence
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IA21000308
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2002/03/13
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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