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Réponse n° 186

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Briqueterie Rigault, puis Froment ; puis fonderie Bloch
localisation Picardie ; Oise ; Noailles
aire d'étude Oise
adresse 441 rue de la Messe
dénomination briqueterie ; fonderie
parties non étudiées atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; logement d'ouvriers ; pont-bascule
époque de construction 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1913 ; 1952
auteur(s) Rigault Paul (entrepreneur de maçonnerie)
personnalité(s) Rigault Paul (commanditaire)
historique Briqueterie fondée en 1896 par Paul Rigault, entrepreneur de maçonnerie. En 1913, il fait construire un four à feu continu doté d'une cheminée de 28 m de haut, portant la date. Il est également raccordé à la ligne ferroviaire Hermes-Beaumont-sur-Oise. En 1929, l'activité est poursuivie par Albert Froment. L'année suivante la briqueterie est acquise par Aubry, directeur de la Grande Briqueterie d'Acheux (Somme). En 1951, les bâtiments sont convertis en fonderie portant la raison sociale Raymond Bloch. Le four de l'ancienne briqueterie est alors utilisé pour la fonte du plomb et du laiton, tandis que de nouveaux bâtiments industriels, hangars et bureaux sont érigés pour la nouvelle destination du site, à la place des halles de séchage. Cessation d'activité en 1985. En 1992, le site est occupé par l'entreprise Noailles Récupération, spécialisée dans la récupération de métaux. La cheminée d'usine ainsi que plusieurs bâtiments de l'ancienne fonderie ont été détruits.
1913 : construction d'un four Hoffmann à 14 ouvertures (2 x 7). Vers 1960, le site comporte 6 fours. Vers 1940, la production des briques est effectuée à l'aide d'une presse à air comprimé, moulant deux briques à la fois. En 1949, la briqueterie est dotée d'une presse rotative d'une capacité de production de 1200 briques / heure.
Vers 1940, la briqueterie compte 21 employés durant la période d'activité (du 15 mars au 1er septembre). Après 1951, la fonderie occupe plus de 40 salariés en continu. 1983 : 30 salariés.
description Tous les bâtiments subsistants sont construits en brique, à l'exception d'un hangar industriel destiné au stockage et au triage des métaux, qui est à structure métallique apparente sur soubassement de brique et couverture en tôle ondulée. Les couvertures sont à longs pans et pignons couverts. Seul, le bâtiment abritant le four à 14 ouvertures comporte un lanterneau longitudinal pour l'aération. L'un de ses pignons est découvert. Les voûtes du four ont été détruites et laissent visibles la charpente en bois apparente recouverte de tuiles mécaniques provenant de l'entreprise Collin Muller d'Auneuil (Oise, canton d'Auneuil). Les maisons de briquetiers sont construites sur cave en briques de récupération, avec un soubassement enduit. L'une d'elle a fait l'objet d'une adjonction couverte d'un appentis en tôle fibrociment.
étages en rez-de-chaussée ; sous-sol ; en rez-de-chaussée surélevé
gros-oeuvre brique ; ciment ; enduit ; essentage de tôle
couverture (type) toit à longs pans ; lanterneau ; pignon couvert ; pignon découvert
couverture (matériau) tuile mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
couvrement charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
état établissement industriel désaffecté ; vestiges ; menacé
propriété propriété de la commune
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Fournier Bertrand
référence IA60001323
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2001/09/13
date mise à jour 2001/12/31
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel
88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((briqueterie) :DENO )
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