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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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monument aux morts de la guerre 1914-1918 des quartiers Colonne, Marengo, Arago, Chaumière et Juncasse
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Haute-Garonne ; Toulouse
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aire d'étude
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Toulouse
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lieu-dit
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Marengo-Jolimont (quartier)
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adresse
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avenue Camille-Flammarion
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dénomination
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monument aux morts
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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année
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1921
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auteur(s)
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Cassaigne Joseph (sculpteur)
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historique
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En novembre 1919, le comité de l'Oeuvre de Reconnaissance des quartiers Colonne, Marengo, Juncasse, Chaumière, Arago, présidé par le sieur Ginet, envoie une demande de subvention auprès de la ville pour ériger un monument à la mémoire des victimes de la Grande Guerre. Le Conseil municipal lui attribue une participation de 1 000 francs. Son inauguration se déroule le dimanche 10 avril 1921. A partir de 8h30, les membres du comité, les associations d'anciens combattants, les parents des victimes. se regroupent au pied de la statue Riquet et se dirigent vers l'église Saint-Sylve où doit se dérouler une cérémonie religieuse à la mémoire des tués lors de la Grande Guerre ainsi que la bénédiction de la plaque commémorative portant les noms des paroissiens morts. Après la messe, un cortège s'achemine par la rue du 10 Avril 1814, vers le monument situé devant l'entrée de l'Observatoire. Après avoir interprété, lors de la montée, la marche funèbre de Chopin, l'orchestre symphonique joue la Marseillaise. Des discours sont prononcés. Le président du comité, Henry Ginet, prend le premier la parole. Il évoque le chagrin des parents, l'émotion de la foule devant le sacrifice de ces hommes morts aux combats et termine en disant "Adieu camarades ! Puisse ce monument vous immortaliser à jamais". L'intendant Souillard, au nom de la ville, s'associe à cette manifestation solennelle tandis que le Général Bousquier du 17e corps d'Armée rend hommage à l'héroïsme des hommes et évoque la nécessité de reconstruire. Enfin, le député Gheusi, qui en tant que conseiller général du canton partage l'émotion de cette cérémonie. Avant que la foule ne se disperse, vers midi, le comité fait une dernière fois appel à la générosité des habitants pour faire placer une grille autour du monument commémoratif. Ce dernier a été réalisé par le sculpteur toulousain Joseph Cassaigne, auteur également de celui du quartier Saint-Aubin.
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description
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Le monument est situé au fond de l'impasse menant à l'entrée de l'Observatoire de Toulouse. Une grille en fer forgé ménage un espace commémoratif planté de buis. L'édicule, érigé en pierre, se compose d'une figure sculptée représentant une jeune femme symbolisant la France. Dressée sur un piédestal, elle tient dans une main une pomme et dans l'autre une grappe de raisin, son épée est rangée dans son fourreau. Ces éléments semblent évoquer la paix et le retour de la prospérité. Derrière elle, des stèles portent la liste des 116 soldats morts à la guerre. Sur les faces latérales figurent les 19 noms des disparus. La mention "GLOIRE / AUX / MORTS" a été gravée sur le piédestal. Au dos du monuments sont inscrits les noms des quartiers "COLONNE / MARENGO ARAGO / CHAUMIERE JUNCASSE".
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gros-oeuvre
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pierre ; pierre de taille
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décor
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sculpture
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représentation
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allégorie ; armoiries ; casque ; fruit ; couronne végétale
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La jeune femme représente la figure allégorique de la France. Sur le pan droit de sa robe figure le blason de la ville de Toulouse. Au pied du monument, un casque de soldat est disposé comme une offrande.
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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monuments aux morts de la guerre 1914-1918
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rédacteur(s)
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Friquart, Louise-Emmanuelle ; Krispin, Laure
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référence
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IA31133330
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© Ville de Toulouse ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2013
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date versement
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2016/08/24
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dossier en ligne
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