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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Distillerie Doursat, puis Union Coopérative de Distillation de Coutras, puis Union des Coopératives Vinicoles d'Aquitaine.
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localisation
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Aquitaine ; Gironde ; Coutras
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aire d'étude
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Gironde
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lieu-dit
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Places de Laire
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dénomination
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distillerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; laboratoire ; hangar industriel ; cantine ; logement patronal ; logement de contremaître ; silo ; pont-bascule
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éléments remarquables
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machine de production
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époque de construction
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2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
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année
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1949 ; 1958 ; 1960 ; 1963 ; 1968 ; 1970 ; 1985 ; 1993
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Voiron (matériel de pesage) Bordeaux-Sud (construction mécanique) Boisvert et Aran (construction métallique) Geimdor (matériel de distillerie) Maury (matériel de distillerie) Rio (matériel de distillerie) Speichim (matériel de distillerie) Stupfler (matériel de distillerie) Ventouillac (matériel de distillerie) Vernon (four industriel)
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historique
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Entre 1925 et 1930 Noël Doursat crée une distillerie où l'on traite les sous produits de vinification, comme les marcs et les lies de vin. D'importantes extensions sont réalisées en 1949, à la création de l'Union Coopérative de Distillation de Coutras qui regroupe 31 caves coopératives. Les alambics sont remplacés par des colonnes à distiller. La production avoisinne les 12 000 hl d'alcool par an. Des agrandissements successifs, à partir de 1958, permettent de répondre aux besoins créés par de nouvelles techniques. Deux silos à marc sont construits en béton et couvrent des surfaces de 60 X 30 m et 40 X 20 mètres. En 1963 est fondée l'" Union des coopératives vinicoles d'Aquitaine " (U.C.V.A.). La production annuelle d'alcools atteint alors 15 000 hl. Un laboratoire oenologique, existant depuis 1968, est rattaché en 1975 à la distillerie. Outre les analyses (plus d'un million d'hectolitres sont contrôlés chaque année) , cette section apporte un conseil technique aux viticulteurs. Parallèlement à cette distillerie, une nouvelle unité est lancée en 1972 pour élargir les activités. Elle abrite une distillerie charentaise, d'une capacité de 5 000 hl de cognac appelé " Fine de Bordeaux ". En 1985 et 1986 des investissements sont réalisés afin de pouvoir traiter les rejets liquides, ce qui permet à la fois de lutter contre la pollution et de contribuer à l'autosuffisance de l'usine en énergie : l'unité de méthanisation traite les rejets avec formation de biogaz et une chaudière mixte (pulpe-pépin) fournit la vapeur nécessaire aux colonnes à distiller. Depuis 1970, une station d'épuration permet de traiter ses effluents. Actuellement, après floculation et flottation, le rejet final est dépollué à 99, 8 %. En 1993, l'U.C.V.A., qui regroupe 83 adhérents, a traité 41 000 tonnes de marcs. Sur le plan national, c'est la plus importante distillerie de ce type, réunie sur un même site. Pont-bascule Voiron. Unité de diffusion desservie, à l'origine, par un pont roulant de 225 m de long construit en 1945 par les sociétés " Bordeaux-Sud " et " Boisvert et Aran ", actuellement alimentée par une grue, réglée électroniquement. Matériel à distiller, débit total de 400 hl / h : colonnes à plateaux, Ventouillac, Narbonne, de 1962 et Speichim, de 1976. Four rotatif à sécher les pépins, construit par Vernon. Distillerie charentaise désaffectée : 6 alambics Geimdor, Agen, de 1972 ; 1 alambic comprenant 4 vases et un chauffe-vin, Maury, Clermont-Ferrand, de 1945 ; 1 appareil à distiller ambulant Rio, Bordeaux, équipé d'une colonne construite par Stupfler. Jean Doursat a insufflé à l'entreprise une réelle politique sociale comme l'attribution d'aides aux employés en difficulté ou l'organisation de manifestations amicales de loisirs. 1949 : 100 ouvriers (main d'oeuvre locale) ; 3 logements sont construits pour les contremaîtres. 1993 : 45 personnes ; les employés attachés à la fabrication travaillent en 3 postes de 8 heures.
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description
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Ateliers de fabrication : parpaing de béton et enduit, ou pan de fer et brique avec toit à longs pans en ciment amiante, éclairage zénithal, tour de 30 m de hauteur, de section carrée avec ossature en béton armé. Laboratoire : parpaing de béton et enduit avec toit à longs pans en tuile mécanique. Cantine : 1 étage carré en pan de béton armé, brique et enduit, toit en pavillon et toit conique en tuile creuse. Silos métalliques de section circulaire. Hangars avec ossature en béton armé ou en pan de bois et ciment amiante en couverture. Bureau en brique et enduit avec toit en pavillon en tuile creuse. Logement patronal, étage de comble sur rez-de-chaussée, en brique et enduit avec toit en pavillon en tuile plate. 3 logements de contremaître dont un avec 1 étage carré, en brique et enduit avec toit en pavillon en tuile creuse ou tuile mécanique. Surface du site en m2 : 180000 ; surface bâtie en m2 : 17500.
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre ; brique ; enduit ; métal ; pan de fer ; bois ; pan de bois ; béton ; pan de béton armé ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate ; tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
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typologie
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baie rectangulaire
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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repérage du patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Kabouche Marie
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référence
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IA00135779
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© Inventaire général
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enquête
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1993
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date versement
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1997/01/10
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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