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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons du canton de Beaugency
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localisation
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Centre ; Loiret
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aire d'étude
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Beaugency
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dénomination
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maison
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collectifs
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83 repérées ; 9 étudiées
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époque de construction
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15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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Les maisons rurales recensées du canton permettent de saisir assez précisément leur évolution depuis, approximativement, le dernier tiers du 15e siècle et le début du 16e siècle jusqu'à la fin du 19e siècle. Systématiquement, il apparaît que depuis les périodes les plus hautes, les logis courants n'avaient souvent qu'une pièce en rez-de-chaussée et quelquefois deux jusqu'à la fin du 18e siècle (voir les tableaux par commune du dossier collectif maisons). Or, la surélévation graduelle des combles à surcroît et, par contrecoup, l'abaissement du niveau d'appui des lucarnes, puis leur disparition, est perceptible sur un demi-siècle dès le début du 19e siècle. Ainsi, la maison, datée 1792 et sise 46 route de Blois à Lailly-en-Val, a toujours une lucarne ainsi que celle datée 1787 du Clos de Guignes à Tavers. Ensuite, on relève à Messas un bâtiment médiéval, sis 22 rue de la Perrière, avec une lucarne pendante sur une peu moins de la moitié de sa hauteur, daté 1810. Au lieudit Monsouris à Beaugency, un petit bâtiment de ferme, non signalé sur le plan de la ville et banlieue de Beaugency de 1787, apparaît sur le cadastre de 1828. D'après les exemples précédents et ceux qui suivent, il est quelque peu antérieur à la date du cadastre et pourrait remonter aux années 1810-1825, la lucarne pendant, sur à peu près le tiers de sa hauteur. En 1832, sur la maison sise 38 rue de la Mairie à Lailly-en-Val, la lucarne est semi-pendante. A Baule, 13 rue des Millecens, où apparaît la date 183[?], le chiffre des unités n'étant pas lisible, la lucarne est presque totalement pendante. Enfin, en 1843, sur le bâtiment principal de la ferme d'Orcière à Cravant, les lucarnes disparaissent totalement pour laisser place à des baies moins importantes que des fenêtres qui ouvrent dans un comble à surcroît formant un second niveau. En 1860 et 1867, les maisons sises, 8 rue de la Haut et 31 rue de la Mairie à Lailly-en-Val, voient les baies de l'étage en surcroît s'agrandir pour donner place à des ouvertures aussi larges que des fenêtres normales, fenêtres qui sont alors closes par des persiennes afin de donner l'illusion d'un étage habité, à l'instar des maisons bourgeoises des villages ou de la ville de Beaugency. On en trouve plusieurs exemples sur le canton (voir les tableaux des dossiers collectifs maisons et fermes). Le système perdure durant la 2e moitié du 19e siècle parallèlement au précédent dont les ouvertures, fermées par des volets intérieurs, vont en s'agrandissant. Cette évolution des combles à surcroît, si elle ne suit pas une chronologie parfaite, n'en est pas moins perceptible sur les 2 premiers tiers du siècle et permet une datation relativement précise des exemples rencontrées. Signalons également un autre type de maisons de l'Ancien Régime que l'on rencontre plus particulièrement à Baule, au lieudit Baulette, et qui consiste en logis de plan massé implantés sur le versant du val et disposés au-dessus d'un cellier. (Pour plus de détail, se reporter au texte de synthèse : l'architecture rurale du canton de Beaugency).
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description
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Le moellon calcaire est le matériau classique de construction mais quelques maisons sont en pan de bois à Lailly-en-Val sur la rive gauche où commence la Sologne. Les maisons les plus anciennes ont quelquefois conservés des couvertures en tuile plate mais souvent ces dernières ont été remplacées par des tuiles mécaniques ou de l'ardoise, matériaux qui ont tendance à se généraliser. On rencontre quelquefois deux ou trois maisons sous un même toit. les maisons à deux niveaux les plus récentes peuvent avoir des toits à croupes. On accédait naturellement au grenier par des échelles pour les maisons à un niveau et souvent par des escaliers dans-oeuvre pour les maisons à grenier à surcroît. Les maisons à logis sur cellier ont un escalier de distribution extérieur en pierre.
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étages
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en rez-de-chaussée ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier droit, escalier tournant à retours, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; échelle
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pan de bois ; torchis ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile mécanique ; ardoise
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bontemps Daniel
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référence
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IA45001356
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2008/08/26
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date mise à jour
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2010/02/12
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crédits photo
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Guérid, Myriam - © Région Centre - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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