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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de villégiature dite Villa Cardon, puis Le Manoir d'Emilie
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localisation
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Basse-Normandie ; Calvados ; Deauville
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aire d'étude
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Deauville
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adresse
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18 rue Robert Fossorier
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin ; enclos ; portail
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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siècle détail
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1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Roux (commanditaire)
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historique
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Cette villa est une des premières constructions de la station balnéaire de Deauville. Elle est édifiée vers 1864 pour les époux Roux. En 1868, elle est vendue à M. Cardon Dominique qui lui donne alors son nom. A partir des années 1910, suite à la construction du casino et des boutiques de luxe situées derrière l'établissement de jeu, le quartier commercial de la ville, auparavant circonscrit autour de la place de Morny, se développe vers l'ouest, aux abords de la rue Désiré Le Hoc prolongée par la rue Eugène Colas. Les terrains alors vacants sont lotis de magasins de commerce et certaines villas situées dans ce secteur sont converties en boutique. La Villa Cardon n'échappe pas à ce développement. Au cours des années 20, la partie sud-est de son jardin, bordant l'avenue Eugène Colas, est scindée et lotie de boutiques venant s'adosser contre l'élévation sud-est de la villa. Ces nouvelles constructions entraînent la destruction de la tourelle située dans l'angle est. Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, la villa est dotée, au nord-ouest, d'un corps de bâtiment avec véranda.
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description
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La Villa Cardon était située à l'origine au milieu d'une parcelle, établie en angle d'îlot, à l'intersection des rues Robert Fossorier et Eugène Colas. Le jardin était délimité par un solin en brique surmonté par une grille en bois. De plan rectangulaire, cet édifice comprenait un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Le toit en pavillon était couvert en ardoise et rehaussé d'une crête et d'épis de faîtage en zinc. L'étage de comble était éclairé par des lucarnes monumentales de style néo-Renaissance. Le gros-œuvre en brique était appareillé au rez-de-chaussée en assises régulières formant bandeau. Les encadrements des baies étaient en pierre de taille. L'angle est était accentué par un oriel circulaire formant terrasse au premier étage. La façade sud-ouest était animée par une tourelle hors-œuvre coiffée d'un toit conique et rehaussée par deux hautes souches de cheminée.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier hors-oeuvre
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gros-oeuvre
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brique ; pierre ; calcaire
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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parcelle en angle d'îlot ; tourelle ; style éclectique ; style néo-Renaissance
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature
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rédacteur(s)
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Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
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référence
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IA14003232
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© Région Basse-Normandie - Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2010/04/22
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date mise à jour
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2010/10/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
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