|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
demeure, puis usine d'impression sur étoffes, fabrique d'indienne Pierre Roger, puis Duhamel, actuellement hôtel de ville
|
|
localisation
|
Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Darnétal
|
|
aire d'étude
|
Seine-Maritime
|
|
adresse
|
place du Général de Gaulle
|
|
destinations successives
|
hôtel de ville
|
|
dénomination
|
demeure ; usine d'impression sur étoffes ; hôtel de ville
|
|
parties non étudiées
|
logement patronal ; parc
|
|
époque de construction
|
2e quart 18e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
|
|
année
|
1834 ; 1869 ; 1872 ; 1951 ; 1957
|
|
auteur(s)
|
Derues (architecte) ; Leblond (entrepreneur) ; Auguste Guezaguet (entrepreneur)
|
|
historique
|
La demeure construite pour Louis Baraguay durant le 2e quart du 18e siècle est rachetée en 1775 par l'indienneur darnétalais Pierre Roger dont l'usine d'impression sur étoffes est située dans l'immédiate proximité. D'après une description de 1780, l'atelier d'indiennes construit à côté du logement, mesure près de 100 pieds en façade et s'élève sur deux étages. Le rez-de-chaussée du logement patronal abrite le laboratoire aux couleurs et l'atelier des graveurs sur bois et sur cylindre. En outre, il est fait mention, de neuf autres ateliers, dont trois sont édifiés dans la cour d'honneur. Certains, destinés à la teinture, sont implantés plus loin sur les rives du Robec. D'après le cadastre de 1828, le logement et les ateliers alentour appartiennent au sieur Duhamel. Il y est fait état d'un atelier d'impression au rouleau et d'atelier d'impression à tables doté d'un manège à chevaux. En 1834, le logement est transformé en hôtel de ville. Par la suite, les ateliers de fabrication ont disparu. Entre 1869 et 1872, deux ailes symétriques sont ajoutées à l'hôtel de ville, d'après les plans de Derues, architecte de la ville. Les travaux sont exécutés par le sieur Leblond, entrepreneur à Sotteville. A cette occasion, l'édifice subit divers réaménagements, dont le remplacement de l'ancien escalier en bois et pierre. En 1951, les planchers de l'hôtel de ville sont réparés. En 1957, ses façades sont restaurées par Auguste Guezaguet, entrepreneur.
A la fin du 18e siècle, l'indiennerie occupe 300 personnes.
|
|
plan
|
plan symétrique
|
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
|
étages
|
1 étage carré
|
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; brique ; pierre avec brique en remplissage ; enduit partiel
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; noue ; croupe
|
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
|
propriété
|
propriété de la commune
|
|
type d'étude
|
patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
|
|
rédacteur(s)
|
Alain Délivré ; Emmanuelle Le Roy-Real
|
|
référence
|
IA00019823
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
1999
|
|
date versement
|
1987 AVANT
|
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
|
crédits photo
|
Fortin, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
|
 "voir image /Wave/image/memoire/0394/ivr23_71761380v_p.jpg")