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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison dite Villa Lamugnière
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localisation
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Franche-Comté ; Haute-Saône ; Arc-lès-Gray
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aire d'étude
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Gray
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adresse
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50 rue de Dijon
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destinations successives
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maison commune ; jardin public ; jardin botanique
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dénomination
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maison
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parties étudiées
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jardin
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parties non étudiées
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grotte de Lourdes ; buanderie ; bûcher ; logement ; remise ; éolienne ; fontaine ; château d'eau ; passerelle ; jardin potager ; verger ; tonnelle ; orangerie ; pavillon de jardin ; serre ; bassin ; allée ; belvédère ; terrasse en terre-plein ; escalier indépendant ; cour ; mur de clôture
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1884
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auteur(s)
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Beyer Joseph (peintre-verrier) ; Marchand L (menuisier) ; Tisserand Louis (menuisier)
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historique
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A la fin du 19e siècle, Félix Faivre, négociant en vin et membre du tribunal de commerce de Gray, se fait construire une demeure, dont l'architecte est inconnu, sur le coteau appelé les Vignes de Vergy, situé sur la rive droite de la Saône. La seule date précise concerne la réalisation de la salle à manger par le menuisier L. Marchand en 1884. Cette information est connue grâce à une signature cachée derrière le miroir au-dessus de la cheminée et découverte lors d'une des campagne de restauration effectuées après 1985. Louis Tisserand, menuisier à Arc-lès-Gray (rue de Dijon) , décédé en 1939, exécute l'escalier en vis conduisant aux chambres situées à l'étage (d’après le témoignage oral de ses héritiers). En 1903, le peintre-verrier bisontin Joseph Beyer signe la verrière qui clôt la salle de bain. Le papier peint du pavillon de jardin (n° 1) provient de la manufacture Züber à Rixheim. Laissée à l'abandon depuis 1945, la demeure a été achetée par la commune en 1985 et restaurée par étapes. L'ancien logis abrite plusieurs associations. Planté d'essences rares, le jardin a été aménagé en symbiose avec la demeure et ses parties constituantes. Il témoigne d'une oeuvre réalisée par un amateur éclairé qui a peut-être fait appel à un paysagiste dont le nom est inconnu. Protégé au titre des sites le 4 juin 1993, le jardin a été aménagé pour devenir un jardin public et un arboretum.
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description
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La demeure est constituée de deux corps de bâtiment reliés par une aile en équerre. Le logis et les parties constituantes ont été réalisés en calcaire (moellon et enduit) excepté la resserre en bois, la serre en verre, la logette abritant la salle de bain en brique émaillée et la grotte de Lourdes en rocaille. Les toits sont couverts en tuiles mécaniques sauf le logis et les pavillons de jardin en ardoise. L'orangerie possède un toit en terrasse bordé de balustres, le logis et le pavillon de jardin (n° 3) sont couverts d'un toit à longs pans à croupe, le toit du bûcher est à longs pans à pigno, les toits du pavillon de jardin (n° 1) et du pavillon de jardin (n° 2) sont des toits polygonaux. Un escalier droit conduit au second étage du logis tandis qu'un escalier en vis mène au grenier. Deux escaliers indépendants, en pierre permettent l'accès de la cour à la terrasse et du jardin au jardin potager. La verrière qui ferme la salle de bain est en verre mécanique.
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plan
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jardin irrégulier
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élévation
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élévation à travées ; jardin en pente
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, escalier isolé
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gros-oeuvre
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métal ; calcaire ; moellon ; enduit ; brique émaillée ; bois ; pan de bois ; rocaille ; verre
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couverture (type)
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terrasse ; toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; pignon ; toit polygonal
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ardoise ; chaume
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couvrement
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voûte en berceau
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décor
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céramique ; papier peint ; décor stuqué ; vitrail
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Les piliers de la logette sur la façade antérieure du logis était ornés d'un décor de chutes végétales en céramique dans les tons bleus. Un papier peint figurant un panoramique, connu sous le nom d'Isola Bella, couvrait les murs du pavillon (n° 1). Le plafond de ce pavillon est orné d'un décor stuqué où virevoltent des hirondelles. La verrière qui ferme la salle de bain représente une envolée de canards au bord d'un étang.
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état
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désaffecté ; envahi par la végétation ; restauré
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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opération d'urgence
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane
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référence
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IA70000002
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1986
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date versement
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2003/06/25
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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