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Réponse n° 1679

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site manoir, dit Château de la Chapelle-Trentels
localisation Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Trentels
aire d'étude Penne-d'Agenais
lieu-dit Château de Trentels
dénomination manoir
parties non étudiées orangerie ; bassin ; pigeonnier
éléments remarquables porte
époque de construction limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle
siècle détail 3e quart 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Une tradition locale infondée attribue la construction du "château" de la Chapelle, voisin de l'église paroissiale, à des religieux durant le Moyen Age ; si l'hypothèse d'une implantation médiévale n'est pas à exclure, aucun document ni l'examen du bâti ne permettent cependant de faire remonter la bâtisse au-delà de la fin de la guerre de Cent Ans. Plus vraisemblablement, il s'agit d'un habitat seigneurial établi à la limite des 15e 16e siècles (l'aile est comportant un angle arrondi et une canonnière paraît la partie la plus ancienne) , sans doute pour la famille de Pontajon, dont un membre, Nicolas de Pontajon, est qualifié de sieur de Lachapelle-Trentels en 1532. Aucune des baies conservées ne paraît antérieure au 16e siècle (porte en plein-cintre chanfreinée murée et croisées à meneau de l'aile ouest). Quoiqu'il en soit, Le manoir a pris ses dispositions actuelles durant la 2e moitié du 17e siècle, époque de l'aménagement de l'escalier rampe-sur-rampe précédé d'une porte d'entrée classique. Le procès-verbal d'estimation des biens de l'émigré Jean-Joseph Pontajon en 1793 décrit une maison comportant "dans le bas un chai, cave, écurie, le tout envoûté [sic] sur laquelle voûte il y a une cuisine, salon de compagnie, salon à manger, une chambre et anti-chambre encore envoûtés, le galetas par dessus, le tout très solidement bâti ensemble, une petite bâtisse où était la chaudière, une maison pour le métayer, four, étable, garde-pile et grange". Le plan cadastral de 1830 montre une organisation identique à l'actuelle, avec le pigeonnier isolé et la métairie, mais sans l'orangerie, probablement construite durant le 3e quart du 19e siècle. Quelques ouvertures ont été restaurées (croisées à double traverses) suite à un incendie à la fin du 19e ou au début du 20e siècle, pour la famille de Meynot, propriétaires du domaine jusqu'au début des années 1930.
description Le manoir, situé à une centaine de mètres de l'église paroissiale, occupe une étroite terrasse sur le versant sud-est d'un coteau dominant la vallée du Lot. Il se compose d'un ensemble irrégulier de corps de logis juxtaposés, formant grossièrement un plan en U. Les caves en soubassement sont voûtées en berceau ; les autres niveaux de l'aile est sont également voûtés en berceaux, alors que différentes pièces du corps central et de l'aile ouest sont voûtées d'arêtes. L'escalier rame-sur-rampe dans-oeuvre, éclairé par 2 oculus ovales, occupe le centre de la composition. Les murs sont en pierre de taille calcaire et moellon équarri, les toitures à croupes en tuile creuse. Le pigeonnier carré isolé au nord-est est en pan-de-bois sur 4 colonnes ; sa toiture en pavillon en tuile plate est coiffée d'un lanternon.
élévation élévation à travées
étages étage de soubassement ; 1 étage carré ; comble à surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; bois ; pan de bois
couverture (type) toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes
décor sculpture
représentation pilastre, fronton, denticules
  La porte d'entrée en arc plein-cintre est encadrée de pilastres cannelés soutenant un entablement à denticules surmonté d'un fronton cintré brisé à amortissements géométriques.
propriété propriété d'une personne privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Beschi Alain
référence IA47002816
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/09/07
date mise à jour 2007/03/22
dossier en ligne
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Requête ((manoir) :DENO )
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