|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Maison, cour noble des Kirchheim
|
localisation
|
Alsace ; Bas-Rhin ; Bouxwiller
|
aire d'étude
|
Bouxwiller
|
adresse
|
7 rue des Seigneurs
|
dénomination
|
maison
|
parties non étudiées
|
dépendance
|
époque de construction
|
4e quart 15e siècle ; 16e siècle (?) ; 17e siècle (?) ; 18e siècle ; 19e siècle
|
année
|
1484
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Ancienne cour noble des Kirchheim, dite aussi Buchsweiler Hof, conservant sur la porte cochère la date 1484 qui correspond au plus ancien millésime relevé sur une maison à Bouxwiller. Au 15e siècle la cour faisait partie de la grande propriété voisine des sires de Sultz. En 1648 les comtes de Hanau-Lichtenberg la donnèrent en fief au grand bailli de Bouxwiller, David de Kirchheim (ennobli en 1642). Vers le milieu du 18e siècle les Kirchheim vendirent la cour à Abraham Lippmann, négociant et agent financier du prince. Au 19e siècle c'est un rabbin et théologien qui habita les lieux (de cette époque date la cavité, creusée dans le montant de la porte de la tourelle, destinée à recevoir la mezouzah). Après 1870 la propriété fut occupée par la brasserie Helmstetter. Les deux ailes à pignon sur rue et le corps de bâtiment qui les relie, ont été remaniés au 18e siècle ; l'aile est conserve des éléments de pan de bois pouvant remonter à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, l'aile ouest comporte la porte en arc brisé du passage d'entrée datée de 1484. La tourelle d'escalier remonte sans doute au 16e ou au 17e siècle. Les armoiries du maître de l'ouvrage ont été bûchées. Elles devraient correspondre à celles des Kirchheim alors propriétaires. Les deux ailes ont été agrandies à une date indéterminée ; la dépendance est postérieure à 1831 et date probablement de la brasserie Helmstetter. Les autres aménagements de celle-ci ont disparu.
|
description
|
Edifice comportant une cour fermée, deux ailes est et ouest, à pignon avec grande demi-croupe sur la rue, un corps de bâtiment à coursière et une tourelle d'escalier hors-oeuvre. L'aile est a un sous-sol demi-enterré et un rez-de-chaussée surélevé, en maçonnerie, avec fenêtres du 18e siècle, côté rue. L'étage est en pan de bois, en encorbellement sous les deux longs-pans et en double encorbellement vers la rue ; le poutrage ancien, bien que remanié par l'ouverture des fenêtres du 18e siècle, conserve quelques éléments du pan de bois primitif : poteaux avec guettes en chevron, poteaux avec guettes en chevrons opposées et s'entrecroisant, décharges parallèles aux chevrons-arbalétriers du pignon ; côté cour le pan de bois est crépi ; les baies du rez-de-chaussée (en pan de bois ?) ont des chambranles en bois ; le toit de l'aile se poursuit sur l'agrandissement vers le sud, visible seulement côté cour où la façade est entièrement crépie, avec sous-sol demi-enterré (porte de cave en plein cintre) , rez-de-chaussée surélevé, en maçonnerie, et étage en pan de bois. Dans le prolongement se situe une dépendance en maçonnerie avec pignon en pan de bois. L'aile ouest comporte un passage d'entrée avec grande porte en arc brisé, datée 1484, un rez-de-chaussée et un entresol en maçonnerie vers la rue et un étage en pan de bois, en encorbellement lequel se poursuit sur le corps de bâtiment reliant les deux ailes ; dans le pan de bois remanié subsistent des croix-de-Saint-André et deux liens pleins. Une adjonction moderne cache, côté cour, le rez-de-chaussée du corps de bâtiment de liaison ; à l'étage se développe une coursière en encorbellement passant au-dessus du passage d'entrée et communiquant avec l'étage de l'aile est ; la balustrade comporte des balustres tournés en candélabres et des poteaux alternativement galbés et torsadés. La tourelle d'escalier n'est plus dans son état primitif ; le couronnement ancien a disparu, une face est noyée dans l'agrandissement vers le sud ; la cage est circulaire, l'escalier est en grès avec limon hélicoïdal mouluré et marches débillardées ; la porte d'entrée Renaissance comporte des pilastres sculptés d'acanthes ; le dessus de porte garde la trace d'armoiries ; a l'étage, deuxième porte Renaissance avec volutes en S et écu bûché entre rinceaux.
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; entresol ; 1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
grès ; calcaire ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; enduit partiel
|
décor
|
sculpture
|
|
acanthes ; volutes ; armoiries
|
typologie
|
encorbellement sur gouttereau ; encorbellement sous pignon ; encorbellement sur pignon ; lien plein ; poteau avec guettes en chevron ; tourelle d'escalier ; escalier à limon hélicoïdal ; porte en arc brisé ; coursière ; lien plein ; croix-de-saint-André ; porte en plein-cintre ; grande demi-croupe
|
état
|
remanié
|
type d'étude
|
inventaire préliminaire
|
rédacteur(s)
|
Parent Brigitte ; Brunel Pierre
|
référence
|
IA67009679
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2000
|
date versement
|
2009/10/15
|
date mise à jour
|
2013/09/05
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
|
|