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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons, fermes
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne
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aire d'étude
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Castelmoron-sur-Lot
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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1391 bâti INSEE ; 582 repérées ; 59 étudiées
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époque de construction
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15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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historique
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Les maisons les plus anciennes repérées datent de la fin du 15e siècle et du début du 16e siècle en village, du 17e siècle hors agglomérations. Les 33 chronogrammes identifiés sont trop peu nombreux pour permettre une étude statistique. Dans le bourg de Castelmoron, environ 16 % des maisons repérées sont antérieures au 18e siècle, 25 % datent du 18e siècle et près de 50 % du 19e siècle. Le 17e siècle semble correspondre en campagne à un fort mouvement de reconstruction de l'habitat paysan et nobiliaire, mais le bâti subsistant de cette époque est très dégradé. Le contexte des tensions religieuses se traduit après la révocation de l'édit de Nantes par un mouvement de dépopulation de certains secteurs, comme le hameau de Touraille à Laparade. Néanmoins, le 18e siècle est globalement une période de renforcement du tissu bâti, marqué par des agrandissements de constructions existantes ou des constructions a novo ; la prospérité du commerce sur le Lot à Castelmoron, au moins dans la 1ère moitié du siècle, se manifeste par l'édification de grandes maisons de négociants, mais aussi de maisons de maîtres sur les coteaux environnants. Des domaines agricoles se constituent au 19e siècle grâce à l'essor de la pruniculture, mouvement accompagné dans la vallée par la construction de fermes nouvelles.
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description
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Le matériau de gros-oeuvre le plus répandu est le tuf, alors que le calcaire est rare dans l'ensemble du canton. Il est mis en oeuvre sous forme de moellon et parfois de pierre de taille, souvent combiné avec du silex sur les coteaux, avec la brique dans la vallée. L'emploi de la brique est courant à Castelmoron. Le pan-de-bois hourdé de torchis ou de briques est fréquent en village, mais aussi en campagne pour les granges-étables. Deux maisons à surcroît en empilage de poutres, inédites, ont été identifiées. Quelques constructions en pisé illustrent la multiplicité des solutions adoptées pour palier le manque de pierre dure. La tuile creuse est le matériau de couverture majoritaire, associée à la tuile plate pour les versants de croupe. Le logis est habituellement distinct des parties agricoles, bien que l'on trouve quelques fermes de plan massé dès le 17e siècle, regroupant logis et dépendances sous le même toit. Les fermes en plusieurs corps de bâtiments juxtaposés sont rares.
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gros-oeuvre
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calcaire ; tuf ; silex ; moellon ; pierre de taille ; brique ; brique et pierre ; pisé ; bois ; pan de bois ; torchis ; enduit partiel ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate ; tuile mécanique
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typologie
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logis indépendant et parties agricoles dispersées ; ferme en corps de bâtiment unique de plan massé divisé en long ; ferme en plusieurs corps de logis juxtaposés ou associés par des parties communes ; ferme en plusieurs corps de bâtiments juxtaposés
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47001655
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2001/12/13
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date mise à jour
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2006/06/26
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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