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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tuilerie
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Avon-les-Roches
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Petit-Bois (le)
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dénomination
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tuilerie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; maison
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époque de construction
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19e siècle
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année
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1857
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Tuilerie construite en 1857 par Louis Potard-Huault alors tuilier à Panzoult, sur une terre lui appartenant au Petit-Bois. En 1870, la maison est agrandie et comprend 4 ouvertures au lieu de 2 précédemment. En 1887, le site passe à Louis Huault-Desforges, fabricant de tuiles et briques au Petit-Bois ; en 1947, à Lucien Huault-Desbourdes, son fils, lequel avait exploité la tuilerie de 1919 aux années 1930. L'activité a cessé sur le site vers 1935, par la suite le four a été détruit sauf la partie enterrée qui a été comblée. La maison est conservée, l'environnement constituant une friche. S'agissant d'une entreprise familiale, il n'était fait appel à des journaliers (1 ou 2) qu'exceptionnellement. En 1866, on relève sur le site, Louis Potard-Huault ; dès 1876, Louis Huault-Desforges ; en 1901, Louis Huault-Desforges et Jean Rossard, l'un et l'autre dits "patrons" ; en 1911, Huault-Desforges seul ; en 1921, Lucien Huault-Desbourdes et son fils Edmond ; en 1931, les mêmes, Lucien Huault étant également mentionné cultivateur. Le tuilier et sa famille logeaient sur le site. Louis Huault est décédé dans les années 1940 âgé de 95 ans, son fils Lucien dans les années 1970 âgé de 90 ans. Parties constituantes, chantier, fosse.
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description
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Four à feu intermittent et flamme longue, d'une capacité utile de l'ordre de 22 m3, permettant la cuisson de tuiles, briques et carreaux, utilisant le bois (fagots) comme combustible en début de cuisson puis le charbon en cours de cuisson. La matière première était prise en surface, ou à faible profondeur, à quelques dizaines de mètres au Sud de la halle, à proximité de la fosse, et également au Marchais de la Chauberton à 1000 m au Nord, qui fournissait une argile propre à la confection de briques réfractaires. L'installation, à la fin du 19e siècle, d'un malaxeur à manège et d'une presse à bras a permis d'améliorer la qualité des produits. Il s'agissait d'un four vertical isolé, à ciel ouvert, de plan rectangulaire d'une emprise d'environ 4, 40 X 4, 00 m et d'une hauteur totale estimée à 4, 40 m, la hauteur utile de la cuve étant de 3, 30 m, la hauteur du pied de four (partie enterrée) était de 1, 20 à 1, 50 m. Le four ayant été détruit, son emplacement est matérialisé par un monticule de pierres et de terre, qui recouvre la sole et les trois arches du foyer. Une restitution du four a pu être faite, grâce aux informations qui ont été communiquées par Monsieur Jean Rabusseau, historien local, et Monsieur Patrice Boireau, propriétaire. Seule la maison du tuilier, construite en 1857 et agrandit en 1870, est conservée. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé à compter de la fin du 19e siècle, d'un malaxeur à manège et une presse à bras.
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gros-oeuvre
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brique ; moellon
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couvrement
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canonnière ; voûte en berceau plein-cintre
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001713
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2004/05/07
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