|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
usine de chaux
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Ports
|
aire d'étude
|
Indre-et-Loire
|
lieu-dit
|
Caves (les)
|
dénomination
|
usine de chaux
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; hangar industriel
|
époque de construction
|
19e siècle
|
année
|
1882
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Fabrique de chaux comprenant une batterie de deux fours, construite en 1882 pour Albert Tissier, également fabricant de chaux à Antogny-le-Tillac. Après être passée en 1901 à Edmond SIMON à Blois, la fabrique revient en 1905 à Albert Tissier-Guin. Les 7 et 20 avril 1933 est constituée la société à responsabilité limitée "Chaux et gisements de Touraine, anciens établissements Tissier". Cette société au capital de 630 000 francs, d'une durée de 99 ans, qui a son siège social 199 rue d'Entraigues à Tours, a pour objet toutes opérations se rapportant à l'achat et à l'exploitation des carrières et usines d'Antogny-le-Tillac et de Ports-sur-Vienne, connues sous la rubrique "Etablissements A. Tissier". En 1952, on assiste à une destruction partielle de la fabrique de chaux, qui passe en 1964 à Lucien Mortier-Davonneau à Loudun. En 1973, elle est classée bâtiment rural. L'activité a cessé sur le site avant 1950, lequel est actuellement occupé par une entreprise agroalimentaire qui utilise la carrière souterraine comme champignonnière. En 1906, Albert Tissier employait 2 chaufourniers permanents, Louis Boisgard et François Faustin ; en 1926, un contremaître et 3 chaufourniers, Albert Trouvé, Désiré Boisgard, Joseph Brault et Georges Peyronnet. En 1886, le salaire journalier des ouvriers était de 4 à 4, 20 francs pour une journée de 12 heures, celui des manoeuvres de 4 francs pour 15 heures de travail.
|
description
|
Batterie de deux fours à chaux accolés, à feu continu et flamme courte, d'une capacité administrative brute de 37 m3, en activité plus de 2 mois l'an, qui permettaient la production de chaux naturelle. La matière première étant extraite d'une carrière souterraine ouverte dans le coteau à l'arrière de la batterie à l'Ouest. La batterie qui a une emprise de 93 m² (10, 75 X 8, 65) et une hauteur de 8, 85 m, est constituée des 2 fours et d'une circulation sous voûte le long de leur face Ouest. Le massif des fours proprement dit a une emprise de 67, 73 m² (10, 75 X 6, 30) , chacun d'eux ayant une capacité brute réelle de l'ordre de 28 m3. Des embrasures de défournement sont apparemment ouvertes sur les faces Est et Ouest, seules celles à l'Est sont visibles. La bouche de chacune des 2 embrasures est à son seuil incliné recouvert d'une tôle d'acier. L'accès à la circulation Ouest sous voûte étant interdit, il n'a pas été possible de voir les embrasures, mais l'existence en a été confirmée par l'exploitant de la champignonnière. Embrasures et bouches de défournement en plein cintre. Voûte en 1/2 cintre. Les murs sont en moellon ébauché et les chaînes d'angle en pierre de taille de tuffeau. Les murs portent un frettage métallique en partie haute et des tirants Est-Ouest de même nature, en milieu de batterie à mi-hauteur et en partie haute. Une plate-forme en béton armé déborde de la face Est à hauteur des gueulards, et ce afin d'y monter pierre et charbon. Le chemisage des cuves est en brique. Le site était desservi par une voie particulière et situé à 400 m au Nord-Est de la Vienne. Il était équipé d'un broyeur, de rails et de wagonnets. La surface totale était de 1825 m².
|
gros-oeuvre
|
brique ; moellon ; pierre de taille
|
couvrement
|
canonnière
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Thomas Jacques
|
référence
|
IA37001705
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2004/05/07
|
|
|
|