|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
tuilerie
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Vouvray
|
aire d'étude
|
Indre-et-Loire
|
lieu-dit
|
Tuileries (les)
|
dénomination
|
tuilerie
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; maison ; écurie
|
époque de construction
|
Temps modernes ; 19e siècle
|
année
|
1824
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Grâce à la carte de Cassini qui en porte la mention en 1814, on peut en conclure que la construction des tuileries est antérieure, voire du 17e siècle. Un des deux sites comportait 2 fours, édifiés en bordure Nord de la route nationale 152 et distants de 50 mètres. Le four au couchant était en 1811 exploité conjointement, et pour moitié chacun, par François Forest (65 m²) et Louis Moreau-Dubreuil (70 m²) , l'un et l'autre étant tuiliers, le second tuilier exploitant également le four voisin. La construction d'un four au levant dont la présence est attestée en 1827 a été accordée à Jeanne Dubreuil veuve Louis Moreau. L'exploitant en était alors Jean Desmarchais-Moreau, tuilier et gendre de la propriétaire. Années 1910, cessation de l'activité. Actuellement, quelques vestiges des fours. La présence des tuiliers François Forest et Louis Moreau, qui exploitaient chacun pour moitié le four au couchant, nous est connue en 1811. A ce même four, et celui au levant, nous trouvons en 1827, François Forest et Jean Desmarchais-Moreau ; en 1836, François Forest, ses deux fils, Jean Desmarchais-Moreau, et 9 ouvriers ; en 1846, Louis Moreau-Sicard, François Forest fils, ainsi que 14 ouvriers ; en 1876, 1887, au four du levant, avec Marin Quenault-Huet, 4 ouvriers ; et en 1896, 1907, Alfred Marchand-Leguay et 4 ouvriers. En 1812, le salaire des ouvriers était de 1 franc et en 1888 de 3 à 4 francs. Parties constituantes, 3 halles de séchage, chantier, fosse et 2 corps de bâtiment.
|
description
|
Les deux fours étaient à ciel ouvert, à feu intermittent et flammes longues. La capacité du four au couchant peut être estimée à 36 m3, celle du four au levant ne peut l'être. Ces fours permettaient la cuisson de tuiles, briques, carreaux et à l'occasion de pierre à chaux. La matière première était prélevée en surface à quelques 150/200 m au Nord, Nord-Est des fours. Les destructions et modifications apportées aux fours et au site ne permettent pas d'observation intéressante. Seul le logis, vraisemblablement du 17e siècle, au Nord, mérite encore attention. Le site était desservi par une voie particulière et situé à 150 m au Sud de la Loire. Il était équipé dans les années 1880 et suivantes, d'une presse à bras et un malaxeur à manège.
|
état
|
vestiges
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Thomas Jacques
|
référence
|
IA37001696
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1998
|
date versement
|
2004/05/07
|
|
|
|