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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Beaussais
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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Mortaigre
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; logement ; grange ; étable ; hangar agricole ; four ; porcherie ; puits ; pièce d'eau ; cimetière
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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année
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1906
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le lieu-dit Mortaigre apparaît dans les sources dans le courant du 16e siècle (1531, 1551) et figure sur la carte de Cassini. Nous ne connaissons pas l'origine de cette ferme importante. L'angle nord-ouest du second logis de cette ferme présente un glacis qui permet d'émettre l'hypothèse qu'il y a eu une autre construction à cet endroit. Ce second logis pourrait dater du 18e siècle. D'après le propriétaire actuel il ne reste qu'un bout de mur d'un petit logis plus ancien situé au nord-ouest du second logis et au nord de la pièce d'eau. Le 7 mai 1811, Marie Chabot, veuve de Charles-Gabriel Yongues, afferme la métairie de Mortaigre. Le 17 février 1817, Charles et Alexandre de Nossay, frères, font un échange avec François-Louis-Marie Taillefert et son épouse de différents biens dont une métairie au village de Mortaigre, qui leur était échu dans la succession de Madame Yongues, leur parente. Cette ferme, une métairie de rapport, restera dans la famille Taillefert, propriétaire de la ferme de l'Infirmerie et du château de Fontiville dans la commune voisine de Vitré, pendant tout le 19e siècle. Lors du partage des biens de Pierre-François-Alcide Taillefert en 1888, la nue-propriété de cette ferme a été attribuée à Jeanne-Marguerite-Laure Taillefert, épouse Poinsignon et l'usufruit à son fils Robert Poinsignon. Ce dernier en est devenu propriétaire par la donation faite par sa mère aux termes de son contrat de mariage en 1894. Le 1er octobre 1901, il l'a vendu aux époux Théophile Taverneau et Pierre Taverneau. Dans le premier tiers du 20e siècle, le propriétaire d'alors (le grand-père du propriétaire actuel) a entrepris de faire construire un nouveau logis en 1906 et un toit à cochons en 1931, et la reconstruction de la grange-étable. En 1936, le nouveau logis (le troisième) a été exhaussé. Après 1946, le vide entre la grange et les dépendances au sud du second logis a été comblé par la construction d'écuries afin de créer une circulation continue entre les différentes dépendances. Enfin, dans le dernier quart du 20e siècle, un quatrième logis a été ajouté à l'angle nord du troisième logis afin de loger la fille et le gendre du propriétaire actuel.
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description
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Le logis principal est à trois travées, porte centrale et comble à surcroît exhaussé en étage, couvert d'une toiture à longs pans et croupes. L'ancien logis (le second logis) , à toit à longs pans couvrant les pignons, présente une façade irrégulière. La grande pièce centrale a une cheminée d'une largeur de 2, 20 m, engagée d'environ 10 cm. La partie droite a été réaménagée dans la seconde moitié du 20e siècle. Le propriétaire a planté vers 1970 plusieurs séquoias.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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Trois travées. Porte centrale. Grange à façade en pignon.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000858
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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