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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Beaussais
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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le Courtiou
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; grange ; étable ; écurie ; hangar agricole ; four ; buanderie ; porcherie
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époque de construction
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1er quart 18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le lieu-dit le Courtiou figure sur la carte de Cassini et les archives ont conservé un état des lieux de la métairie noble du Courtiou du 20 octobre 1722. A cette date elle dépendait de la baronnie de Saint-Romans qui appartenait à René-Brandelis de Champagne, marquis de Villaine. A la Révolution, elle a d'abord été adjugée à Louis-Gabriel Yongues, seigneur de Beaussais, puis, après le départ en émigration de ce dernier, à Anne-Marie-Julie-Catherine Dabbaye, épouse de Etienne-Joseph Lavialle, demeurant à Melle, le 17 mars 1794. A cette date l'ensemble était constitué d'une maison, chambre basse, four, fourniou, grange, écurie, cours, coursoires, écuries et jardins. Les dépendances, qui n'ont plus la même emprise au sol que sur le plan cadastral ancien, ont été reconstruites à la fin du 19e ou au début du 20e siècle, témoin les piliers maçonnés de la grange, ainsi que le linteau surmonté d'un arc de décharge sur l'élévation latérale est des dépendances accolées au logis. Le four pourrait dater de la même époque. Par la suite, une buanderie a été construite dans le prolongement est du four. La façade du logis a été transformée vers le milieu du 20e siècle. L'écurie dont les murs étaient en très mauvais état, a été en partie rebâtie dans le dernier quart du 20e siècle.
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description
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La façade du logis ayant été remanié, nous nous contentons de décrire les dépendances et les communs. La porte d'accès des communs, adossés au logis, se distingue par un linteau monolithe en pierre et un arc de décharge. D'autres dépendances sont adossées à ces communs. A droite d'une grande cour sont situées les écuries rebâties formant un retour d'équerre vers l'entrée, puis les étables restaurées prolongées par la grande grange ; son portail d'accès au sud, décentré à droite, est situé sur le mur pignon ; la charpente dont au moins une des fermes n'est pas équarrie, est soutenue par des piliers maçonnés. La dépendance accolée à la grange sur l'élévation sur cour a une baie dont l'appui est un linteau orné d'un accolade remployé à l'envers, un des rares vestiges des bâtiments antérieurs à la Révolution. L'écurie partiellement rebâtie se distingue par son sol dallé et par le muret des mangeoires élevé en biais pour que les chevaux ou mulets ne se blessent pas les genoux. A proximité d'une porte donnant sur le chemin et proche de l'entrée de la cour, se trouve un très grand timbre en pierre. A gauche de l'entrée de la cour il y a la porcherie et plusieurs hangars, des bâtiments du dernier quart du 20e siècle. Le fournil et la buanderie sont situées derrière le logis, au nord.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme architecturale ; accolade ; armoiries
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L'appui de la fenêtre d'une dépendance accolée à la grange est fait d'un linteau en accolade avec un blason muet, remployé à l'envers.
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typologie
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Ferme à bâtiments disjoints. Grange à façade en pignon.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000851
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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