|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Maison du maître-charpentier Pierre Launay
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
|
aire d'étude
|
Angers intra-muros
|
lieu-dit
|
Centre-ville (quartier)
|
adresse
|
19, 21 rue Boisnet ; 1 rue du Canal
|
dénomination
|
maison
|
parties non étudiées
|
cour ; atelier
|
éléments remarquables
|
élévation ; fenêtre
|
époque de construction
|
4e quart 18e siècle
|
siècle détail
|
19e siècle ; 20e siècle
|
année
|
1775
|
auteur(s)
|
Rabeau Denis (architecte)
|
personnalité(s)
|
Rabeau Denis (commanditaire) ; Launay Pierre (commanditaire) ; Delaunay Pierre (commanditaire)
|
historique
|
Maison construite entre 1774 et 1777, probablement par le maçon et architecte Denis Rabeau (ou Rabault) , propriétaire de plusieurs maisons attenantes, qui semble réaliser une opération immobilière par la vente et reconstruction de trois demeures sur une parcelle régulière de 1000 m2. Le logis étudié, seul subsistant, est réédifié soit pour la veuve Jean Maussion (acqueresse en 1774 de modestes bâtiments avec la possibilité de construire à neuf) , soit pour son rapide successeur et voisin, le maître-charpentier Pierre Launay (dit aussi Delaunay) : celui-ci avait déjà acheté à Rabeau un logement en fond de parcelle (3, rue du Canal) et la grande cour ou chantier en mars 1773, puis il obtient la maison Maussion, après un recours en justice en juin 1776. Il est toujours dans les lieux en 1788. Le logis neuf du charpentier formait un lotissement concerté avec la maison du n° 17, rue Boisnet, nouvellement construite lors de sa vente en 1775 à René Le Roy de la Fosse, conseiller du Roi. Il est possible que le logis initial du charpentier, n° 3, rue du Canal, également réédifié, se soit inscrit dans le même ensemble urbanistique. Ces deux dernières habitations ont été reconstruites dans la 2e moitié du 19e siècle, avec une surélévation du milieu du 20e siècle, au n° 17, rue Boisnet. La maison du charpentier au n° 19 qui donc seule subsiste, a été augmentée après 1840 d'une petite dépendance sur la courette de l'escalier. Elle a ensuite subi des remaniements distributifs au 20e siècle, suite à des subdivisions locatives (avec entrée supplémentaire au n° 1, rue du Canal) ; ainsi au rez-de-chaussée note-t-on l'implantation d'une boutique dans l'ancien salon, la suppression du couloir-vestibule et de la porte sur rue, modifiée en fenêtre. La façade a été restaurée vers 1987. L'escalier, les balcons et les motifs sculptés des baies sont d'origine. Les dépendances à usage professionnel dont un hangar et des magasins dans la grande cour, ont disparu au profit de nombreuses constructions secondaires des 19e et 20e siècles.
|
description
|
Cette maison en front de rue était jumelée avec le n° 17, un passage couvert central permettant l'accès à une vaste cour de travail ou chantier de l'artisan selon le terme de l'époque. Dans son état initial, la façade sur la rue Boisnet présentait sept travées, dont trois par logis et la septième formée par le passage couvert central. Le troisième logis en retour sur la rue du Canal pouvait s'inscrire dans cet ensemble concerté d'après les gabarits et les matériaux (trois niveaux, schiste en rez-de-chaussée, tuffeau au premier étage, comble brisé à surcroît). Le logis conservé du maître charpentier présente deux courtes ailes d'habitation en équerre, reliées par un corps d'escalier hors-oeuvre, celui-ci orienté sur une courette postérieure. La maçonnerie est en moellon de schiste enduit, avec parement de tuffeau au premier étage. La cage d'escalier est maçonnée à sa base puis en pan de bois, essenté d'ardoise sur la courette ; l'escalier lui-même est à jour suspendu, limon bois, rampe en fer forgé pour la première révolution, puis balustres. La petite dépendance attenante est en tuffeau. La distribution intérieure semble avoir comportée : vestibule (disparu) accessible de la rue par une porte piétonne (transformée en fenêtre) desservant salon et salle à manger sur rue, escalier et cuisine à l'arrière ; trois chambres et un cabinet au premier étage, puis trois chambres mansardées. Sous-sol à trois caves plafonnées.
|
élévation
|
élévation ordonnancée ; élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît
|
escaliers
|
escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
|
gros-oeuvre
|
schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte
|
couverture (type)
|
toit à longs pans brisés ; pignon couvert ; noue
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
décor
|
sculpture ; ferronnerie
|
représentation
|
mascaron, acanthe ; poste
|
|
Les fenêtres du premier étage présentent des clés ornées de têtes d'homme et de femme en mascaron, de même que la porte d'entrée, entre deux consoles à triglyphes et acanthes portant une corniche. Les garde-corps des balcons et la rampe d'escalier de la première révolution sont ornés de postes.
|
typologie
|
Maison d'entrepreneur (type D) , à entrepôt détaché.
|
état
|
restauré
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
|
référence
|
IA49000955
|
|
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
|
enquête
|
1975
|
date versement
|
2009/11/25
|
crédits photo
|
Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|
|