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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tuilerie
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Villiers-au-Bouin
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aire d'étude
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Indre-et-Loire
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lieu-dit
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Marquisière (la)
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dénomination
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tuilerie
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parties non étudiées
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maison ; atelier de fabrication ; écurie
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époque de construction
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18e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La tuilerie de la Marquisière figurant sur la carte de Cassini, sa construction est donc antérieure à 1750-60. En 1812, elle appartenait au sieur Boucheron, à Broc, et passe en 1860, à la femme Dezé-Boucheron, au Lude ; en 1864, à Joseph Roger-Diard, chaufournier, en 1881, à François Dorize-Baudry, chaufournier, puis enfin en 1925, à Paul Avril-Loiseau, briquetier. Le four dont les vestiges nous sont visibles ne paraît pas être du 18e siècle. Une reconstruction, avec réemploi des moellons du premier four et voûte de la chambre de cuisson en brique réfractaire a pu se produire vers 1890, le four passant alors de vertical à horizontal ou couché. Une nouvelle maison a été construite en 1901 et une écurie-remise en 1900. L'activité a cessé sur le site vers 1939. Actuellement, c'est une habitation rurale et ses dépendances. La voûte du four qui menaçait de s'effondrer a été détruite, mais les murs gouttereaux et les embrasures conservés. Les 2 halles, les maisons, l'écurie-remise sont également conservées. De 1812 à 1864, et de 1900 à 1925, le four n'a pas été exploité par ses propriétaires. On y relève Urbain Gilbert et 2 domestiques en 1836 ; Joseph Roger-Delaunay, son fils Joseph (qui en deviendra propriétaire en 1864) et 1 domestique en 1846 ; Joseph Roger-Delaunay et 1 domestique en 1861 ; le même avec son fils Joseph Roger-Diard en 1872 ; François Dorize-Baudry, propriétaire, et Roger-Diard en 1881 ; Dorize-Baudry seul en 1891 ; Jean Myot, patron briquetier, et son frère Jacques en 1901 et 1911 ; Paul Avril-Loiseau, patron-briquetier puis propriétaire, en 1921, 1931, 1936 aidé par ses 2 filles en 1921, ses filles et Marcel Deschamps, gendre, en 1931 ; sa femme et 1 fille en 1936. Les dernières briques produites auraient été utilisées pour la construction de la laiterie de Villiers-au-Bouin. En 1886, le salaire de l'ouvrier était de 1, 25 F pour une journée de 12 h. Le logement du patron et des ouvriers était assuré sur le site, voire à la Porerie à 500 au Nord.
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description
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Four à feu intermittent et flammes longues. La chambre d'une capacité brute de l'ordre de 50 m3, permettait la cuisson de tuiles, briques et carreaux ; tandis que le four du 18e siècle, qui était imposé pour une capacité de 15 m3 cuisait également de la chaux, et ce moins de 8 fois l'an. La matière première était tirée à 600/700 m au Nord du four. Four couché de 11 X 5 m et 1, 95 de hauteur à la retombée de voûte, avec chambre de cuisson de 6, 50 X 2, 55 m. L'embrasure du foyer est ouverte au Sud et celle de chargement au Nord. Le foyer est à 2 bouches. Les bâtiments des 19e et 20e siècles demeurent, notamment les 2 halles, respectivement de 13, 10 X 6, 25 m à l'Est, et 14, 50 X 7, 30 m au Nord. Forme des baies : embrasure foyer, arc segmentaire ; plein cintre ; voûte de la chambre en anse de panier. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 1 562 m². La surface bâtie était de 350 m². Le site était équipé d'une presse à bras dans les années 1870.
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gros-oeuvre
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brique ; moellon
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couverture (type)
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croupe ; toit à deux pans
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tôle ondulée
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couvrement
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voûte en berceau en anse-de-panier
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (usines de céramique - fours à chaux - cimenteries d'Indre-et-Loire) (documentation préalable) ; patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Thomas Jacques
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référence
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IA37001413
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2004/05/07
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