|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
hôtel
|
|
localisation
|
Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
|
|
aire d'étude
|
Montauban
|
|
adresse
|
15 rue de la République
|
|
destinations successives
|
immeuble à logements ; boutique
|
|
dénomination
|
hôtel
|
|
parties non étudiées
|
communs ; cour ; escalier ; portail
|
|
époque de construction
|
17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Cet édifice de la rue de la République (ancienne rue des Cordeliers) s'élevait non loin de l'ancienne porte de Campagne. Sa forme irrégulière témoigne d'une évolution importante de la parcelle au moins depuis le 17e siècle. Lors du repérage en 2009 (au moment des travaux de réhabilitation) on a pu remarquer la présence d'un départ d'arc sur le mur ouest (en rez-de-cour) ce qui peut vraisemblablement indiquer une communication avec la parcelle voisine (correspondant aujourd'hui au n°17 rue de la République). A ce jour, la partie la plus ancienne de l'édifice semble être l'escalier qui remonte probablement du début du 17e siècle. La petite galerie voûtée est probablement de la même époque cependant celle-ci a subit une restauration. La façade sur cour du corps de logis nord correspond également à l'esthétique du 17e siècle. C'est au cours du 19e siècle que l'édifice subit les transformations les plus importantes. C'est probablement à cette époque que les propriétaires rachètent une parcelle (à l'ouest, vers la rue des Soubirous-Bas) pour s'agrandir et peut être faire construire le corps de logis ouest. Afin de relier ce corps de bâtiment au corps de logis sur rue, aurait alors été construite la galerie sud. Par ailleurs celle-ci n'apparait pas encore sur le cadastre napoléonien de 1827. La façade donnant sur la rue de la République semble elle aussi avoir été modernisée ou reconstruite au 19e siècle comme en témoigne la forme des fenêtres et les gardes-corps de style Empire. Les restes de décorations intérieures sur les cheminées et les plafonds encore visibles en début d'année 2009 étaient de ce même style. Des travaux de réhabilitation de l'édifice sont lancés en 2008. En 2010 l'édifice devient un immeuble de locations.
|
|
description
|
Cet hôtel particulier se trouve dans la rue de la République dans un îlot enserré entre les rues Notre-Dame, Soubirous-Bas et de la Résistance. La façade principale se compose de trois niveaux. En rez-de-chaussée s'ouvrent trois ouvertures. Deux correspondent à des vitrines de commerces. Le portail d'entrée est situé sur la droite, il est en plein cintre, marqué d'une clé d'arc et se pare de pilastres et d'un entablement surmonté d'une corniche. Les murs sont recouverts d'un enduit crème et les encadrements des baies d'un badigeon brique. Chaque niveau est séparé par un cordon mouluré. Les premier et deuxième étages sont percés chacun de quatre baies rectangulaires. Chaque fenêtres est munie de persiennes. Les fenêtres du dernier étage sont agrémentées de gardes-corps de bois. Derrière le portail se déploie un passage recouvert d'un plafond de bois. Celui-ci permet de rejoindre une cour encadrée de quatre corps de bâtiment (deux galeries et deux corps de logis). Côté cour, à l'ouest, une galerie voûtée sur croisée d'ogives s'élève sur trois niveaux et relie le corps sur rue à une tour d'escalier en vis éclairée par des baies formées de deux lobes de pierre. La tour d'escalier est également reliée au corps de bâtiment Est par une seconde galerie élevée sur trois niveaux. Le rez-de-cour est percé de deux arcades en plein cintre. Le premier étage est également percé de deux baies en plein cintre. Enfin le dernier étage est éclairé de trois larges baies rectangulaires séparées les unes des autres par des piliers. Le corps de bâtiment Est est constitué de deux travées sur quatre niveaux. Le rez-de-cour comporte une descente de cave. Le sommet de cette façade est constitué d'un rang de denticules et souligne l'étage de comble. En rez-de-cour du corps de bâtiment nord s'ouvrent trois baies rectangulaires (dont deux portes grillagées), on devine sur la droite une petite ouverture en arc segmentaire correspondant probablement à une niche. Au premier étage s'ouvrent trois baies de formes et tailles différentes. Leurs formes varient de l'anse-de-panier à l'arc segmentaire. Le dernier étage est percé de trois mirandes reliées entre-elles par un jeu de mouluration. Une bande passe au niveau de la retombée des arcs et un cordon mouluré souligne l'appui des baies. Enfin une corniche couronne la façade.
|
|
élévation
|
élévation à travées
|
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
|
|
escaliers
|
escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en charpente
|
|
gros-oeuvre
|
brique ; enduit ; pierre
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse
|
|
couvrement
|
voûte d'ogives
|
|
décor
|
décor stuqué
|
|
représentation
|
ornement à forme végétale ; putto ; cerf ; scène : chasse
|
|
|
Les gardes-corps des fenêtres du dernier étage, côté rue de la République sont dans le style Empire. Décors en carton-pierre dans les pièces des premier et deuxième étages dans le goût du 19e siècle. Une des cheminées du premier étage se compose d'un décor moulé probablement un modèle de la fabrique Beunat représentant une scène de chasse. On peut voir un putto ailé chassant le cerf.
|
|
propriété
|
propriété privée
|
|
site protégé
|
secteur sauvegardé
|
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
|
rédacteur(s)
|
Gerber Sarah
|
|
référence
|
IA82100285
|
|
|
© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
|
|
enquête
|
2009
|
|
date versement
|
2016/10/04
|
|
date mise à jour
|
2016/10/07
|
|
dossier en ligne
|
|
