Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 220

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Phare d'Antifer (Etablissement de signalisation maritime n°100/000)
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; La Poterie-Cap-d'Antifer
aire d'étude Subdivision du Havre
lieu-dit sur le cap d'Antifer
dénomination phare
parties non étudiées logement
époque de construction 4e quart 19e siècle ; milieu 20e siècle
année 1894 ; 1949
auteur(s) Dargnat (entrepreneur)
historique La tour est construite tardivement pour compléter le repérage de l'entrée du Havre. Une lettre du 18 janvier 1889 signale que : "Il existe en effet, un peu à l'Est du cap de la Hève un point d'atterrissage secondaire qu'il importe de signaler par un feu d'une portée exceptionnelle en raison du voisinage du port du Havre et des manoeuvres imposées par les conditions locales aux navires (...). Le phare de Fécamp, établi en vue de cet office, ne le fait qu'imparfaitement, aussi pour marquer ce point, vous proposez d'adopter le système des appareils de long foyer qui produit des portées beaucoup plus grandes et dont on a commencé à faire avec succès, usage à l'étranger. L'amélioration serait plus complète encore si, au lieu d'installer ce nouvel appareil à Fécamp, on le plaçait dans un édifice à construire sur le cap même qui est à signaler, qui est celui d'Antifer."
- 17 janvier 1890 : décision de la Commission des phares pour la construction du phare d'Antifer.
- 12 août 1890 : projet définitif : la tour aura 22 m20 de hauteur depuis le sol jusqu'à la plate-forme supérieure. Un bâtiment de 18 m de long sur 6 m avec rez-de-chaussée et un étage abritera les logements et les magasins. Une lanterne de très grande taille est construite pour abriter l'énorme optique. Celle-ci sera encore améliorée par un brûleur à vapeur de pétrole en 1905 et par son électrification en 1926. La portée du feu était de 31 milles.
Le phare est détruit par les troupes allemandes le 7 septembre 1944. Rien ne subsiste de la tour et des bâtiments. Un phare provisoire est installé sur un pylône dès cette année. Le nouveau phare est reconstruit à partir de 1950. Afin de mettre le nouveau bâtiment à l'abri du recul de la falaise, la tour est bâtie à 30 m du premier phare en direction Sud-Est. Les locaux seront disposés en équerre et des logements seront placés en contrebas d'un talus herbé pour éviter le vent.
- avis du 10 septembre 1955 : allumage sur une tour octogonale grise en béton armé de 38 m de hauteur, accolée au corps de logis.
description - Description architecturale :
1er phare :
Hauteur au dessus de la mer : 120 m.
Taille générale : 32, 50 m.
Hauteur focale : 26 m.
Description : Tour cylindrique isolée peinte en jaune clair avec corps de logis en maçonnerie de briques rouges et blanches. Consoles assemblées par des arcs et balustrade à dés ajourés. Soubassement en pierre de taille. Lanterne polygonale à faces planes. 2 corps de logis sur les côtés pour le logement du personnel. Couverture en zinc. Le phare possédait une optique particulière puisqu'elle avait une distance focale de 1, 33 m. Elle sera la seule de France.
2e phare :
Taille générale : 34 m.
Hauteur de la focale : 23, 50 m.
Description : Tour octogonale à faces incurvées en maçonnerie lisse accolée à la face Ouest d'un bâtiment rectangulaire en maçonnerie de pierres lisses. Rambarde métallique.
Terrain 16718 m2.
- Description technique :
1ère optique : Feu à éclats prolongés réguliers blancs toutes les 20 secondes. Optique hyper-radiante sur cuve à mercure Barbier et Cie de focale 1, 33 m. A été présentée à l'exposition universelle de 1889.
Autres optiques : 1955 : feu à éclats blancs toutes les 20 secondes. Optique de focale 0, 70 m de 4 panneaux au 1/4.
Cuve à mercure : 1955.
Combustibles :
Huile minérale : 1894 de 4 ou 6 mèches.
Vapeur pétrole : 1905.
Aides radio : radiophare 1912-1932.
Electrification : 1926 par moteur diesel, 1929 par secteur lampe 6000w. 1955 : nouveau phare.
- Etat actuel : Optique tournante en verre taillé à 4 panneaux au 1/4. Focale 0, 70 m sur cuve à mercure modèle "pissotière" BBT. Feu blanc à 1 éclat régulier 20 secondes. Portée 23 milles. Lampe halogène de 650W. Lanterne contemporaine BBT à murette métallique de Ø 3 m montants verticaux à deux rangs de vitrage cylindrique. .
étages étage de soubassement
couverture (matériau) zinc en couverture
état mauvais état
propriété propriété de l'Etat
type d'étude inventaire des phares
rédacteur(s) Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe
référence IA76002724
  © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture, Inventaire général
enquête 2001
date versement 2003/12/12
date mise à jour 2005/09/05
crédits photo Dreyer, Francis - © Francis Dreyer ; © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture
 
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
voir aussi Visite guidée
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-270]

201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270

Requête ((phare) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0