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Réponse n° 243

  Monuments historiques
édifice / site Enceinte de la ville haute de Saint-Bertrand-de-Comminges
localisation Midi-Pyrénées ; Haute-garonne ; Saint-Bertrand-de-Comminges
dénomination fortification d'agglomération
éléments protégés MH enceinte
époque de construction 4e quart 4e siècle ; 1er quart 5e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle
siècle détail 16e siècle ; 17e siècle
historique Situé au sud du département de la Haute-Garonne, à la limite du Piémont et de la plaine, le village de Saint-Bertrand-de-Comminges est l'héritier de la ville antique de Lugdunum, chef-lieu de la civitas des Convènes depuis les dernières années du 1er siècle av. J.-C. Les vestiges archéologiques de cette ville, et de son camp militaire du 3e siècle, sont protégés au titre des Monuments Historiques. Les remparts de la "ville haute" de Saint-Bertrand-de-Comminges ont été édifiés vers la fin du 4e siècle ou le début du 5e siècle lors d'une période de mutation profonde de la civilisation antique : à cette époque, le tissu urbain des villes se rétrécit et la carence d'un pouvoir central fort capable d'assurer la sécurité des provinces oblige les chef-lieux de cité qui n'en possèdent pas à se doter d'une enceinte défensive perchée sur une hauteur. En Midi-Pyrénées on compte trois enceintes de ce type dont deux viennent de faire l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques (Saint-Lizier en Ariège et Saint-Lézer dans les Hautes-Pyrénées). Elles sont toutes les trois situées au débouché de passages antiques importants de la chaîne pyrénéenne et constituent avec celles de l'Aude et des Pyrénées-Atlantiques une ligne de défense homogène sur le versant nord des Pyrénées. L'enceinte de Saint-Bertrand-de-Comminges, longue de 875 m, englobe une surface grossièrement triangulaire d'un peu plus de quatre hectares. Elle est percée, certainement depuis l'origine, de trois portes, à l'est, à l'ouest et au sud. L'existence de vestiges de tours antiques n'est actuellement pas assuré mais reste probable. Les études récentes montrent que le monument est composite. On note en effet la destruction de la plupart des parties antiques en élévation interne, dues essentiellement à une restriction de l'occupation (ou un abandon ?) au haut Moyen Age après la prise de la ville par les Francs en 585. Elles sont suivies de reconstructions et de modifications légères du tracé au Moyen Age classique pour des raisons d'une part défensives (reconstruction des élévations et reprises des portes d'accès) et, d'autre part, d'augmentation de la surface habitable de l'enclos cathédral au sud de la ville. Les portes seront à nouveau modifiées aux 16e siècle et 17e siècle pour permettre un accès plus facile, voire, pour la porte sud, détruite dans le courant du 19e siècle. Actuellement l'aspect massif défensif de la muraille est relativement bien conservé, excepté sur les flancs nord et nord-est du site où des maisons modernes (16e siècle - 19e siècle) ont créé par endroit de multiples ouvertures, ce qui modifie fortement la physionomie d'origine de l'enceinte.
propriété propriété de la commune ; propriété privée
protection MH 1998/07/06 : inscrit MH
  Parcelles B 446, 447, 1003, 533, 881, 485, 1070, 1071, 482, 477, 476, 921, 448, 946, 530, 532, 534, 967, 966, 537, 538, 539, 540, 541, 542, 544, 545, 491, 492, 543, 484, 445, 452, 470, 481, 480, 474, 475, 1069, 1068, 1067 du site archéologique des remparts de la ville haute : inscription par arrêté du 6 juillet 1998
type d'étude recensement immeubles MH
référence PA31000018
  © Monuments historiques, 1998
enquête 1998
date versement 2001/03/13
date mise à jour 2015/10/13
 
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Requête ((fortification) :DENO )
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