Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 255

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site moulin à papier Petitjean, puis usine de construction mécanique et fonderie Goulut-Borne, actuellement magasin de commerce
localisation Franche-Comté ; Haute-Saône ; Luxeuil-les-Bains
aire d'étude Haute-Saône
adresse 21 rue des Cannes
hydrographie Morbief (dérivation du)
destinations successives magasin de commerce
dénomination moulin à papier ; usine de construction mécanique ; fonderie
parties non étudiées atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; logement patronal
époque de construction 19e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique En 1856, Célestin et Hippolyte Goulut transfèrent leur atelier de construction mécanique dans le moulin à papier Petitjean. Leur établissement industriel avait été créé en 1838, 400 m en amont sur le Morbief, en lieu et place des immeubles sis 25 et 27 rue Henry Guy. Il comprend également une fonderie de fonte et de cuivre, et produit des mécanismes pour huileries, moulins, forges, laminoirs, etc. L'usine est réglementée par deux arrêtés préfectoraux les 27 octobre et 2 novembre 1858. La veuve d'Hippolyte, née Martin, reprend l'affaire en 1873 sous l'appellation Veuve Goulut ainée, à laquelle succèdent ses fils Félix et Joseph. A la mort de Félix en 1883, Joseph s'associe à l'ingénieur Louis Borne et monte une unité de fabrication de turbines hydrauliques. En 1897 est créée la société en nom collectif Goulut-Borne. Un nouvel atelier de fabrication est construit dans la seconde moitié du 19e siècle contre le pignon est du moulin à papier. En 1918, la société fabrique également de l'appareillage électrique. Après la Seconde Guerre mondiale, la société est dirigée par Jacques Frichet, gendre de Léon Borne. Dans les années 1960, l'entreprise fabrique une centaine de turbines hydrauliques par an, essentiellement destinées aux pays d'Afrique Noire, et consacre 20% de son activité à la fonderie de fonte. Elle ferme ses portes en 1970. Les bâtiments ont, par la suite, été occupés par un garage automobile et diverses activités commerciales. L'atelier de fonderie a été détruit, remplacé par un parking.
L'arrêté préfectoral du 9 août 1865 autorise l'usage d'une chaudière pour alimenter une machine à vapeur de 6 ch.
En 1875, l'atelier de construction mécanique compte 14 hommes et la fonderie en emploie 8. L'effectif est de 80 ouvriers en 1918, et de 57 en 1931.
description L'atelier de construction mécanique est en moellon de grès enduit, couvert d'un toit à longs pans en ciment amiante. Construit en rez-de-chaussée, il était pourvu d'un pont roulant. Dans son prolongement ouest se trouve le moulin à papier, à deux étages carrés, couvert d'un toit à demi-croupes. Ces bâtiments longent le Morbief, contrairement au bâtiment d'eau, établi sur le bief. Le logement patronal comprend un étage carré ; il est couvert d'un toit à croupes.
étages 2 étages carrés
gros-oeuvre grès ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; appentis
couverture (matériau) tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA70000266
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2007
date versement 2010/03/11
date mise à jour 2011/05/02
crédits photo Céréza, André - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2008 ; SCAN 25 © IGN - 2008, Licence n°2008CISE29-68.
 
dossier en ligne
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-328]

201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300

Requête ((fonderie) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0