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Réponse n° 266

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site ville
localisation Ile-de-France ; Yvelines ; Conflans-Sainte-Honorine
aire d'étude Conflans-Sainte-Honorine
dénomination ville
époque de construction 19e siècle ; 20e siècle
historique Le fief de Conflans, d'abord sous la domination de l'évêque de Paris, fut aliéné en faveur du comte de Beaumont vers 990. La rivalité entre cette famille et les Montmorency éclata en 1081 lors de la succession d'Ives après sa mort. Finalement, la châtellenie fut conjointe jusqu'en 1271, date à laquelle Mathieu IV de Montmorency devient l'unique homme lige de l'évêque de Paris pour Conflans. La présence des familles de Beaumont et de Montmorency a laissé de nombreuses traces dans le patrimoine conflanais : le prieuré, la tour Montjoie, les projets d'agrandissement du choeur de l'église paroissiale Saint-Maclou. La culture de la vigne est mentionnée dès le XIIe siècle. Une autre source de revenu est constituée par le droit de travers : toute marchandise transportée en Seine devait acquitter un droit de péage. Enfin, une foire franche de trois jours avait lieu chaque année après la fête du Lendit. Ce village plutôt prospère, semble-t-il, fut mis à mal par les guerres de religion. Une délibération de ses habitants en 1586 parle de la ruine du village. Il se reconstruit et la principale source de prospérité devient la vigne qui occupe un quart du terroir fortement marqué par cette activité qui engendre un parcellaire laniéré. AU XIXe siècle, les changements s'accélèrent : construction d'un pont suspendu sur la Seine en 1835 et sur l'Oise en 1836, ce qui entraîne le percement de la rue Maurice Berteaux en 1838, permettant ainsi la traversée du village par la route de Saint-Germain à Pontoise. La canalisation de la Seine à partir de 1846 permet le développement et la pérennisation de la navigation sur le fleuve. Le chemin de fer arrive en plusieurs étapes : en 1843, une station de Conflans est ouverte dans la forêt de Saint-Germain sur la ligne Paris-Rouen. En 1877, l'ouverture de la ligne Achères-Pontoise entraîne la construction d'une gare à Fin d'Oise, enfin en 1892 la ligne Argenteuil Mantes celle de la gare de Conflans. Le XIXe siècle est aussi celui de l'apogée de l'activité agricole avec la culture du chasselas doré. C'est aussi l'apogée de l'extraction du banc royal de Conflans dans des carrières qui ont fortement entamé le coteau à Fin d'Oise et à Gaillon. A la fin du siècle, la villégiature se développe, notamment à Fin d'Oise, après l'arrêt de l'extraction de calcaire. Après la Première Guerre mondiale, le bourg se transforme en ville et se lance à la conquête du plateau. L'installation de l'usine L.T.T. accélère cette mutation. Dans la première moitié du XXe siècle, la batellerie connaît son apogée, mais son déclin est brutal à partir de la fin des années soixante. Pourtant le développement urbain est lancé et la ville ne cesse de s'accroître. Le plateau est désormais entièrement loti et les derniers exploitants agricoles ont cessé leur activité il y a quelques années. Le hameau rural de Chennevières n'est plus qu'un lointain souvenir. Cette colonisation du plateau est essentiellement le fait de l'initiative privée. Le mouvement d'autoconstruction appelé "les Castors" en est un bon exemple. Le site a été classé le 1er mars 1944
site protégé site classé
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Bussière Roselyne
référence IA78001086
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2005/11/02
date mise à jour 2011/09/26
crédits photo Asseline, Stéphane - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
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Requête ((ville) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0