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Réponse n° 283

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Usine de bonneterie S. Gerbe et Cie
localisation Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Saint-Vallier
aire d'étude Saône-et-Loire
adresse 4.16 rue Jean Bouveri
dénomination usine de bonneterie
parties étudiées logement patronal
parties non étudiées atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; chaufferie ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; bains douches ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître
partie(s) étudiée(s)
éléments remarquables machine de production (étudiée dans la base Palissy) ; logement patronal
objets mobiliers
époque de construction 2e quart 20e siècle
année 1929
auteur(s) Fournier Marcel (architecte)
historique Cette usine de bonneterie est construite en de 1929 par l'architecte Marcel Fournier, pour Stéphane Gerbe, fondateur de la société S. Gerbe et Cie qui possède déjà six ou sept autres ateliers installés dans la commune voisine de Montceau-les-Mines. Il dote sa nouvelle usine de métiers rectilignes à réduction de type Cotton et de métiers circulaires à doubles cylindres pour la fabrication des chaussettes. Vers 1935 l'entreprise se lance dans la production de bas en nylon, nécessitant l'importation de nouvelles machines rectilignes allemandes à réduction, complétées après la Seconde Guerre mondiale par des machines américaines (étudiées dans la base Palissy). A partir de 1937 les ateliers de Saint-Vallier sont régulièrement agrandis avec de nouveaux magasins et ateliers, une chaufferie et des bains douches. Des logements d'ouvriers et de contremaîtres sont édifiés à partir de 1939. Le fils du fondateur, Paul Gerbe, dirigeant depuis 1936 l'entreprise, revend celle-ci en 1981. Propriété successive d'un industriel canadien, de Paribas et du Crédit Lyonnais, la société dépose le bilan en 1998. Elle est rachetée depuis par un fonds d'investissements. Elle dispose d'un parc de 160 machines à cylindres pour une production annuelle de 1, 8 millions de paires de bas.
Durant les mouvements sociaux de 1936, l'usine fut arrêtée 45 jours. L'établissement employait 350 personnes en 1935, 600 en 1981, contre 210 aujourd'hui.
description La majorité des bâtiments sont en béton armé. La façade sur rue est composée au centre d'un porche, accès initial à l'usine, surmonté d'un étage de bureaux. Cet étage est surmonté d'un fronton portant la raison sociale de l'entreprise. Les ateliers se répartissaient initialement en cinq travées de part et d'autre du porche (actuellement sept et dix sept). Une partie des ateliers a conservé des sheds. Dans l'axe du porche se dresse les magasins de 1937 à un étage carré, flanqués de deux tours abritant des escaliers. La chaufferie et les bains douches sont dotés de pignons à redents en brique creuse. Les extensions successives des ateliers sur rue ont respecté le parti pris architectural de 1929. L'accès principal de l'usine fut déplacé à l'extrémité ouest du site lors de la construction de nouveaux bureaux en béton armé, à sous-sol, étage carré, et toit terrasse, entraînant la construction d'une conciergerie et d'un portail portant logotype et raison sociale.
étages sous-sol ; 1 étage carré
gros-oeuvre béton ; brique creuse ; béton armé ; enduit
couverture (type) shed ; terrasse
couverture (matériau) tôle nervurée ; béton en couverture
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (enquête partielle, Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines)
rédacteur(s) Pillet Frédéric
référence IA71000033
  © Inventaire général ; © Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
enquête 2000
date versement 2001/07/12
date mise à jour 2012/09/04
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((usine de bonneterie) :DENO )
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