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Réponse n° 2208

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site cimetière et chapelle de Rougemontot
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Rougemont
aire d'étude Rougemont
lieu-dit Rougemontot
adresse rue des Gratteris
dénomination cimetière ; chapelle
parties non étudiées enclos
époque de construction 2e quart 19e siècle
année 1837
auteur(s) Clerc J.A. (architecte) ; Zaremba Ludwik (architecte)
historique Du 12e jusqu'au 15e siècle, le cimetière et l'église paroissiale de Rougemont sont situés dans le quartier dit de Rougemontot. Dans le courant du 15e siècle, l'ancienne chapelle castrale devient église paroissiale, et le cimetière principal est alors déplacé autour de cette église dite du Crotot et ce, jusque dans les années 1830. A noter, cependant, que l'on continue à inhumer dans l'ancien cimetière jusque vers 1760, les archives indiquant qu'après cette date, le lieu est abandonné. La reconstruction quasi totale de l'église paroissiale sur un plan plus vaste, dans les années 1830, diminue drastiquement les possibilités d'inhumation autour de l'édifice. Pour y pallier, la commune souhaite acquérir "un terrain couvert de vignes situé derrière les tours et assez éloigné du village". Mais le manque de ressources, l'hostilité des habitants ainsi que les délais imposés par les formalités administratives, poussent la municipalité à décider que l'essentiel des inhumations se fera donc, à nouveau, sur le site de Rougemontot. A cet effet, l'architecte J.-A. Clerc établit un devis, le 1er mars 1837, pour la construction d'une chapelle dédiée à la Sainte-Trinité et pour le rétablissement du cimetière. Pour ce faire, le terrain est remblayé, nivelé et clos de murs. L'entrée principale placée au milieu de la longueur du terrain est composée de deux gros piliers en pierre de taille à chaperons arrondis fermés par un portail en fer creux (à ornements en fonte) fabriqué, comme celui de la chapelle, à Besançon, par l'entreprise Gaudillot et Roy. Une entrée secondaire est percée dans le mur latéral droit. Une allée, au centre de laquelle est située une croix en fer sur piédestal en pierre de taille, permet l'accès à la chapelle érigée chevet contre l'aplomb du terrain. Celle-ci, de dimensions modestes (6 m sur 5 m dans-oeuvre), est conçue selon un plan rectangulaire à vaisseau unique couvert d'un plafond. Elle est éclairée latéralement par deux baies en demi-cercle et par un vaste portail en plein-cintre fermé par une grille ouvragée. Enfin, un petit clocher surmonté d'une croix en fonte prend place au centre du pignon. Il reprend les codes architecturaux de la partie qu'il surmonte : frontons triangulaires, bandeaux moulurés, et ouvertures cintrées. Sa face principale est en pierre alors que les trois autres sont construites en chêne. L'intérieur de la chapelle, enduit de gypse blanc poli à la truelle, renferme un autel à emmarchement et son tabernacle à sommet arrondi, ainsi que deux bénitiers de pierre en demi-cercle situés de part et d'autre de l'entrée. En 1877, l'érudit local Charles Thuriet nous apprend que la chapelle tombe en ruine, et la visite pastorale de 1879 précise que "le cimetière est éloigné et qu'il laisse à désirer pour la clôture". Il faut attendre 1882, pour que des travaux soient entrepris par Jules Millerin, sous la responsabilité de l'architecte Ludwik Zaremba de Baume-les-Dames : le devis est dressé le 5 avril 1882 et la réception provisoire des travaux intervient le 19 août de la même année. Zaremba refait, entre autres, les enduits intérieurs et extérieurs, les toitures et les charpentes, répare les fenêtres, les boiseries (peintes en faux bois), les planchers, le dallage et le campanile, reconstruit une partie du plafond, couvre le clocher d'une couverture en pavillon et pose des tuiles contre certains murs. Il restaure le tabernacle (dorure et peinture en faux marbre) et la peinture des huit anges et des six chandeliers d'autel. Devenu trop exigu et ne pouvant être agrandi, ce lieu est désaffecté, en 1909, lors de la création, par l'architecte Auguste Sindzingre de Vercel, d'un nouveau cimetière à proximité de la chapelle Saint-Hilaire. Enfin, le 5 février 1938, une partie de la toiture s'étant effondrée, le conseil municipal décide sa démolition et la vente des matériaux réutilisables. On transfert la cloche de 40 kg au clocher de l'église du Crotot. Actuellement, il ne subsiste que quelques pierres de taille du portail du cimetière ainsi qu'une partie du mur d'enclos.
plan plan allongé
élévation élévation à travées
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; toit en double bâtière
couverture (matériau) tuile plate
état détruit
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Hamelin Liliane ; Jacques Christophe
référence IA25000840
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2010
date versement 2011/09/02
date mise à jour 2012/05/03
crédits photo Mongreville, Jérôme - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, 2010
 
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00
 
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Requête ((chapelle) :DENO )
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