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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de Jean Ferrand
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Penne-d'Agenais
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aire d'étude
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Penne-d'Agenais
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adresse
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2 boulevard de l'Horizon
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dénomination
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maison
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époque de construction
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limite 13e siècle 14e siècle
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siècle détail
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18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Maison médiévale, dite de Jean Ferrand (?, un certain Jean de Ferrand est qualifié de sieur de Bargillac et de Villesèque en 1749) , adossée au mur d'enceinte et attenante avec la porte de ville. Si l'élévation latérale sur la rue du 14-Juillet présente une baie géminée datable du 13e siècle, la série de fenêtres à réseaux trilobés ouvertes en façade dans le mur de ville semble contemporaine des travaux de fortification entrepris entre 1290 et 1330, selon Gilles Séraphin. D'après A. Delletery qui a étudié cette maison, l'angle sud-est est occupé par la cage d'un escalier, qu'il date du début du 17e siècle. Sur l'élévation latérale, une fenêtre vraisemblablement comparable à celles du premier étage en façade, a été remplacée par une fenêtre en arc segmentaire au 18e siècle. La maison figure sur le plan cadastral de 1830 établie sur une vaste parcelle, dégagée de toute construction sur l'élévation latérale gauche et solidaire d'autres maisons et bâtisses sur l'arrière, jusqu'à la venelle des Consuls ; elle appartient alors à Jean-Baptiste Sarrazin, issu d'une vieille famille de notables de Penne. De nouveaux percements ont été effectués en façade au cours du 19e siècle.
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description
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Maison de plan quadrangulaire, d'environ 11 mètres en façade pour 9 mètres en profondeur. La façade côté mur de ville est en pierre de taille calcaire pour le premier niveau, en calcaire et tuf pour le second niveau et en tuf pour le troisième. Un cordon mouluré régnant souligne les niveaux. Le rez-de-chaussée surélevé sur cave en soubassement est percé d'une porte en arc brisé surmontée d'un jour vertical (emplacement d'un ancien escalier ?). Les deux fenêtres du premier étage, à rouleau d'archivolte épousant l'encadrement rectangulaire, subsistent à l'état de vestiges. Le second étage est généreusement éclairé d'une série de trois fenêtres géminées à remplage trilobé. Les élévations latérales sont en brique. Le premier niveau sur la rue du 14-Juillet était ouvert d'un large arc brisé. La fenêtre de l'étage est restituable par les vestiges de cordons d'appui et d'imposte. La baie géminée du second étage est inscrite sous un rouleau d'archivolte en arc plein-cintre.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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calcaire ; tuf ; pierre de taille ; brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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sculpture
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représentation
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tête : femme ; animal fabuleux
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Les 4 chapiteaux des fenêtres du second étage, en façade et sur l'élévation latérale, sont sculptés de têtes de femmes et d'animaux fabuleux, de tradition romane des réalisations du Midi toulousain.
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propriété
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propriété d'une personne privée
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protection MH
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1929/07/24 : inscrit MH
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Maison inscrite avec la porte de ville contiguë : inscription par arrêté du 24 juillet 1929.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002852
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/07
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date mise à jour
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2007/03/22
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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