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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons et fermes
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localisation
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Aquitaine ; Gironde ; Saint-Louis-de-Montferrand
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aire d'étude
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Lormont
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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429 bâti INSEE ; 61 repérés ; 35 étudié
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époque de construction
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17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle ;
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historique
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Hormis les différentes cartes du 18e siècle, la documentation fournit peu d'indications sur la construction de maisons et de fermes dans la commune. La liste des oeuvres datées ne mentionne que 2 dates du milieu du 18e siècle et une au début du 20e siècle. Le tableau des datations permet de classer 10 maisons ou fermes au 17e siècle, 19 au 18e siècle et 32 au 19e siècle mais un deuxième tableau permet de repérer les différentes campagnes de travaux qui marquent ces édifices. Une maison ou ferme présente des éléments du 16e siècle, 17 du 17e siècle, 46 du 18e siècle, 51 du 19e siècle et 9 du 20e siècle. Comme pour toutes les communes proches de la ville de Bordeaux, les maisons du 18e siècle ont été construites pour des notables bordelais ; des fermes ou métairies, dispersées sur les terres, accompagnaient ces résidences temporaires. De nombreux enrochements mentionnés sur le Plan des Marais constituaient des embarcadères actuellement disparus. Les dépendances agricoles ont souvent été remaniées au 19e siècle. Les implantations industrielles ont amené la destruction d'une quinzaine de demeures dont certaines (7) avaient pu être succinctement étudiées par le Service de l'Inventaire entre 1970 et 1990. Les demeures restantes sont souvent privées de leurs terres agricoles et leurs dépendances n'ont plus d'utilité ; aucun domaine ne semble avoir conservé la totalité de ses bâtiments. Le nombre d'immeubles INSEE (429) est celui qui est donné par le recensement de 1982.
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description
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La plupart des maisons sont situées en bordure de Garonne ; quelques fermes se trouvent à l'intérieur des terres. La possibilité d'accéder à la demeure par voie d'eau a entraîné l'édification d'une façade antérieure ornée donnant sur la route et le fleuve et d'une façade principale, elle aussi ornée, donnant sur la cour. Le logis peut être isolé car 24% des édifices agricoles sont indépendants mais la plupart des maisons de maître et des fermes sont reliées à leurs dépendances : 10% des dépendances sont établies dans l'étage de soubassement du logis, 29% des logis sont flanqués d'une partie agricole en façade postérieure et 23% d'une partie agricole en façade latérale. Les portails et les clôtures sont toujours des éléments architecturaux qui complètent l'aménagement des jardins et des cours ainsi que les canaux d'irrigation et les vannes, souvent difficiles à repérer. Presque toutes les maisons sont construites en pierre de taille parfois appareillée à bossages ou à joints creusés ; beaucoup présentent aussi des murs de moellons ou des murs recouverts d'enduit. Un tiers des maisons ou des fermes sont en rez-de-chaussée dont la moitié environ en rez-de-chaussée surélevé ; les autres demeures sont à un étage. Hormis quelques façades de constructions anciennes remaniées, les élévations sont généralement ordonnancées ; la façade antérieure peut présenter un mur pignon qui dissimule le toit alors que la façade principale ouvre dans le mur gouttereau. Un décor architectural agrémente quelques élévations antérieures et principales des logis ainsi que celles des dépendances agricoles. Certains portails et murs de clôture présentent aussi des éléments de décor : pilastres, tables décoratives, bossages, volutes ou boule d'amortissement ; ils sont agrémentés parfois d'un couvrement orné de merlons décoratifs ou de grilles en fer forgé chantournées. La moitié des demeures sont couvertes de toits à deux pentes parfois à pignons découverts, l'autre moitié de toits à croupes dont l'une ronde, une autre à pans brisés et quelques unes à toits en pavillons abritent des petits corps de bâtiment. Près des troi quarts des logis et des dépendances sont abrités sous un même toit. Peu d'intérieurs ont été visités. Des escaliers tournants en maçonnerie ou en charpente conduisent à l'étage mais aussi des escaliers droits en charpente. Certaines rampes d'escalier ou des garde-corps de baies sont ornées d'éléments en fer forgé. Un vestibule permet généralement la communication avec l'extérieur ; les pièces sont distribuées en enfilade ou par un couloir à l'étage. Typologie : mur gouttereau en façade : 24 ; mur pignon en façade : 11 ; toit à croupes, élévation ordonnancée : 29 ; pavillons à étages : 2 ; plan en U : 2 ; tour : 3 ; édifices agricoles indépendants : 15 ; partie agricole en soubassement : 6 ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade latérale : 15 ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade postérieur : 18.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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mur gouttereau en façade ; mur pignon en façade ; toit à croupes, élévation ordonnancée ; pavillons à étages ; plan en U ; tour ; édifices agricoles indépendants ; partie agricole en soubassement ; logis flanqué d'une partie agricole sur la façade postérieure ; logis flanqué d'une partie agricole sur une façade latérale ; hors typologie
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Maffre Marie-Hélène
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référence
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IA33001272
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2006/11/24
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date mise à jour
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2008/11/13
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crédits photo
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Maffre, Marie-Hélène - © Région Aquitaine - Inventaire général
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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