|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Briqueterie Léon Papy, puis Dautel, puis Dautel frères et Fontaine, puis Fontaine et Jeanlin, puis Boizard et Compagnie
|
localisation
|
Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Attigny
|
aire d'étude
|
Ardennes
|
lieu-dit
|
Donchère (la)
|
adresse
|
impasse Longpré ; R.D. 983
|
hydrographie
|
Ardennes (canal des)
|
destinations successives
|
remise à automobiles
|
dénomination
|
briqueterie
|
parties non étudiées
|
cheminée d'usine ; four industriel ; logement d'ouvriers ; bureau d'entreprise
|
éléments remarquables
|
four industriel
|
époque de construction
|
1er quart 20e siècle
|
année
|
1919
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La qualité des argiles de la région d'Attigny a suscité la création d'une briqueterie par Léon Papy dès les années 1860. Avant la Première Guerre mondiale elle appartient à la famille Dautel, et venait de terminer sa rénovation lorsque le conflit éclate. En plus du marché local elle alimentait également le marché parisien. Les transports sur le site étaient assurés par un chemin de fer Decauville. La guerre rase complètement les bâtiments. La reconstruction dure trois années, de 1919 à 1922, et la société rouvre sous le nom Dautel frères et Fontaine (briques estampillées D.F.) , puis Fontaine et Jeanlin dès 1927 (briques F. J.). L'activité est saisonnière, d'avril à octobre. La nouvelle briqueterie comportait un grand four continu Hoffmann de 250 000 briques, avec 20 chambres de combustion (partiellement conservé) qui permettait une production journalière de plus de 20 000 briques (24 000 en 1937) ; ainsi qu'un distributeur cylindrique, un mouilleur mélangeur, un laminoir à cylindre, une presse à hélice Boulet, une cheminée de 40m de hauteur (conservée) , des bureaux, et des logements ouvriers. Les installations sont endommagées en mai 1940. La production est encore de 30 000 briques par jour en 1965. La société est acquise par Robert et Jean Boizard en 1964 (Boizard et Cie) , ferme provisoirement à la mort du premier en 1966, pour définitivement s'arrêter vers 1969-1970. Actuellement le site est partiellement occupé par une casse auto. La briqueterie employait 20 ouvriers dans l'entre-deux-guerres.
|
description
|
La briqueterie est située à proximité immédiate du canal latéral à l'Aisne (canal des Ardennes) , en bordure de route et non loin de la gare ferroviaire d'Attigny Le site est actuellement réparti sur deux parcelles. La plus petite (actuelle casse auto) accueille ce qui devait être les anciens bureaux, en brique, avec charpente en bois et couverture en tuile mécanique. Sur la grande parcelle le volume du grand four est encore clairement lisible, mais il ne subsiste plus en élévation que vers la route où trois bouches sont visibles, bien que fort dégradées. Les autres parties ont été refaites en parpaing et essentage de tôle, le tout couvert en tuile mécanique. L'élément le plus remarquable reste la cheminée, en brique, assez bien conservée bien qu'étêtée. Les anciens logements ouvriers, enduits, sont toujours présents de l'autre côté de la rue.
|
étages
|
1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
brique ; béton ; parpaing de béton ; essentage de tôle ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique
|
couvrement
|
charpente en bois apparente
|
état
|
établissement industriel désaffecté ; mauvais état
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Decrock Bruno
|
référence
|
IA08000315
|
|
© Région Champagne-Ardenne
|
enquête
|
2009
|
date versement
|
2009/12/12
|
date mise à jour
|
2010/02/02
|
dossier en ligne
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
|
|