|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Sucrerie Frère et Cie, puis Sucrerie d'Attigny-Vouziers, puis Beghin-Say
|
localisation
|
Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Attigny
|
aire d'étude
|
Ardennes
|
adresse
|
31 rue Frère Eugène
|
hydrographie
|
Ardennes (canal des)
|
dénomination
|
sucrerie
|
parties non étudiées
|
entrepôt industriel ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; atelier de fabrication ; logement de contremaître ; bureau d'entreprise
|
époque de construction
|
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
|
année
|
1864
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La sucrerie est créée en 1864 par Eugène Frère, ingénieur de l'Ecole centrale des arts et manufacture, sous le nom de Société Frère et Cie. Il fondera une seconde sucrerie à Vouziers dès 1868. A sa mort en 1877 la sucrerie d'Attigny est dirigée par Ferdinand Lepointe, qui fut viceprésident du Syndicat des fabricants de sucre ; il développera et modernisera l'activité. La Première Guerre mondiale videra la sucrerie de ses matériels et l'endommagera gravement. De nouvelles machines sont commandées à la société Five-Lille dès 1920, l'activité reprend en 1923. Une distillerie lui est associée en 1934 pour la production de flegmes. La sucrerie est à nouveau touchée par la guerre en 1940 (toitures). Le retour à la paix est l'occasion d'un nouvel accroissement d'activité par le moyen d'une plus grande mécanisation notamment de la manutention, et le raccordement à la voie ferrée. La cheminée, qui datait du 19e siècle, est abattue en 1962. C'est à cette période que durent être bâties les deux halles sur la rue E. Frère. La société Say devient actionnaire majoritaire en 1966 et la sucrerie devient Béghin-Say en 1970. Les bureaux actuels datent de cette époque. Les locaux sont occupés depuis 1998 par la société Guerletub (échafaudages). La capacité de traitement est passée de 250 tonnes par jour en 1903 et 1912, à 450 tonnes par jour en 1921 et 2500 tonnes par jour en 1964. A cette date l'effectif varie de 135 à 230 personnes. En 1995 il est de 79 personnes.
|
description
|
La sucrerie est située à proximité du canal et était auparavant desservie par voie ferrée. Les deux halles sur rue et les anciens ateliers sont en brique, pan de fer et brique, et couverts en tôle ondulée ou en tuile mécanique. De l'autre côté de la rue les anciens entrepôts bordant le canal présentent des murs pignons en brique et des murs goutterots en pan de fer et brique. Les bureaux, avec maison de contremaître attenante, sont en brique et béton. La maison patronale, à un étage, est en pierre, brique et enduit, son toit est en pavillon brisé (lucarnes) et est couvert en ardoise. Les maisons ouvrières, situées à proximité, sont en brique avec encadrements en pierre ou béton ; elles étaient initialement couvertes en tuile mécanique.
|
étages
|
1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
brique ; enduit ; fer ; pan de fer ; béton ; calcaire ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; toit brisé en pavillon
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; ardoise ; tôle ondulée
|
couvrement
|
charpente métallique apparente
|
état
|
remanié
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel
|
rédacteur(s)
|
Decrock Bruno
|
référence
|
IA08000313
|
|
© Région Champagne-Ardenne
|
enquête
|
2009
|
date versement
|
2009/12/12
|
date mise à jour
|
2010/02/02
|
dossier en ligne
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
|