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Réponse n° 331

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site prieuré de génovéfains Saint-Lazare, villa, puis asile d'aliénés dit hospice Lunier, actuellement lycée Augustin Thierry
localisation Centre ; Loir-et-Cher ; Blois
aire d'étude Blois centre
adresse 13 avenue de Châteaudun
destinations successives maladrerie ; lycée
dénomination prieuré ; maison ; asile d'aliénés
parties non étudiées chapelle ; cloître ; cour ; parc
époque de construction 1er quart 12e siècle ; 3e quart 13e siècle ; 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1845
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique La maladrerie Saint-Lazare e été fondée entre 1116 et 1126 par Thibault IV, comte de Blois, et par Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres, sur un terrain concédé par Pierre Derulez. Les premières constructions détruites par un incendie furent rebâties entre 1232 et 1261. Après la disparition de la lèpre, la maladrerie devint un prieuré de génovéfains. Au 18e siècle, à une date non précisée, les prieurs construisirent un bâtiment mais conservèrent la chapelle du 13e siècle. En 1791 le prieuré fut vendu comme bien national, la chapelle fut démolie entre 1793 et 1807. Le domaine eut pour premier acquéreur Chambon de Monteaux, médecin en chef des armées de la Révolution et maire de Paris. En 1834, Jean Simon Chambert-Péan, construisit une villa à l'emplacement du bâtiment du 18e siècle en y intégrant des maçonneries, vestiges du prieuré, en particulier une petite salle voûtée d'ogives. Ce bâtiment correspond à l'actuel corps gauche de la Villa Lunier, dont la partie sous comble est occupée par une vaste salle qui abritait l'importante collection d'art du propriétaire. Il aménagea aussi un vaste parc, célèbre pour ses essences rares. En 1861, le département, devenu propriétaire du domaine, y installa un asile d'aliénés sous la direction du docteur Lunier, d'où la dénomination de villa Lunier. Lors de cette nouvelle affectation on construisit un corps de bâtiment à droite de la cour, identique au précédent, puis les deux corps furent reliés par un corps central en retrait, raccordé aux corps latéraux par un mur écran, à droite, et une aile de faible largeur à gauche. A la fin du 19e siècle, on édifia dans le parc des constructions annexes, dont un établissement de bains, et des pavillons individuels, disséminés, pour isoler des malades. C'est à ce moment que le parc fut transformé avec la création de larges avenues, d'allées et de parterres géométriques, ne laissant subsister qu'une partie du parc de Chambert-Péan, face au corps gauche. L'asile fut désaffecté en 1940 et, après 1945, il devint propriété de l'éducation nationale et devint le lycée Augustin Thierry. Dans les années 1960, les bâtiments annexes furent détruits, ainsi que plusieurs pavillons, le corps central fut remplacé par une construction en béton.
plan plan en croix latine ; plan rectangulaire régulier
élévation élévation à travées
étages 2 vaisseaux ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant, escalier droit
gros-oeuvre pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; crépi ; béton
couverture (type) toit à longs pans ; croupe brisée
couverture (matériau) ardoise
couvrement voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre
décor sculpture ; peinture
état vestiges
propriété propriété publique
type d'étude inventaire topographique
documentation MAP
rédacteur(s) Cosperec Annie
référence IA41000031
  © Inventaire général
enquête 1992
date versement 2004/05/03
date mise à jour 2011/07/26
crédits photo Malnoury, Robert - © Région Centre - Inventaire général
 
dossier en ligne
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Requête ((centre hospitalier) :DENO )
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