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Réponse n° 334

  Label XXe
édifice / site immeuble 7 rue de la Barre ; magasin Monoprix
localisation Languedoc-Roussillon ; Pyrénées-Orientales ; Perpignan
adresse 7 rue de la Barre
dénomination immeuble ; magasin de commerce
époque de construction 2e quart 20e siècle
année 1950
auteur(s) Muchir Férid (architecte)
description Un premier projet est établi en 1936, probablement par Henri Graëll pour l'implantation d'un Monoprix à l'emplacement d'un immeuble frappé d'alignement. L'immeuble actuel a été construit plus tardivement d'après les plans que Férid Muchir dresse en février 1949-1950 pour la société immobilière Mirabeau-Roussillon. Le projet, approuvé en mars 1950, prévoit des magasins en rez-de-chaussée, des boutiques et un restaurant au 1er étage, et des logements aux 2e et 3e étages. Dans une variante, le 1er étage est traité en entresol et une rambarde métallique à renforts galbés et boules couronne l'élévation, qui sera reprise et simplifiée en avril 1950 avec une surélévation d'un étage en retrait. Le projet se précise à l'occasion des échanges amicaux entre l'architecte en chef des monuments historiques Stym-Popper et Muchir à propos de l'angle arrondi, de la hauteur du bâtiment et des piliers en marbre de Baixas qui doivent restituer à la rue " son ancienne unité " : " Je ne vous conseille pas de boucharder le parement des piliers en Baixas, ce procédé détruisant la contexture de la pierre et risquant d'entraîner une dégradation rapide de l'épiderme. Le procédé de layage est de loin le meilleur ". L'immeuble s'intègre dans le tissu médiéval de la ville ancienne en révélant sa modernité. L'angle arrondi introduit une fluidité alors que les arcades en rez-de-chaussée assurent une continuité visuelle et fonctionnelle avec l'édifice mitoyen et le front bâti de la rue. La simplicité des ouvertures et leur répétition régulière participent au rythme d'ensemble des élévations de la rue. Le dernier étage en retrait réduit l'impact du bâtiment dont le gabarit ainsi adapté au contexte urbain est souligné par la double corniche. Comme dans la plupart de ses oeuvres les plus modernes, le Square House du boulevard Jean-Bourrat par exemple, Muchir introduit une sculpture (attribuée à Miquel Paredes) au point focal de l'élévation, l'élément poétique rompant la rigueur de la composition : une Vénus allongée et un jeune cerf endormi symbolisant la force vitale.
propriété propriété privée
type d'étude label patrimoine du XXe siècle
date labellisation 2014/12/09 : label patrimoine du XXe siècle
rédacteur(s) Lochard Thierry ; François Michèle
référence EA66000011
  © Monuments historiques
enquête 2014
date versement 2015/05/19
 
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Requête ((magasin de commerce) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0