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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Scierie Picard
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localisation
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Picardie ; Oise ; Villers-sur-Coudun
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aire d'étude
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Oise
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adresse
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2 rue de la Nacelle
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dénomination
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scierie
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parties non étudiées
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logement patronal ; logement ; atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; aire des matières premières ; aire des produits manufacturés ; hangar industriel ; cheminée d'usine ; chaufferie ; remise
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; milieu 20e siècle
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année
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1895 ; 1913
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Scierie créée en 1895 par Alexandre Picard qui, dès le début, s'adjoint une partie exploitation forestière et se spécialise dans la fabrication d'emballages en bois. De cette époque ne date plus que la maison patronale. Au début du 20e siècle, l'usine est modernisée, notamment avec l'installation d'une machine à vapeur semi-fixe en 1907 et la reconstruction, en 1913, des ateliers de fabrications. Endommagée durant la Première Guerre mondiale, la scierie est rapidement reconstituée. En 1962, elle apparaît sous la raison sociale Fernand Picard, spécialisé dans la caisserie, et en 1983 sous celle de Jean Picard. Vers 1990, la partie exploitation forestière et la scierie sont abandonnées au profit de la fabrication de palettes et d'emballages en bois. En 1995, la société Picard est rachetée par EIP (Emballage Industriel Picard). 1907 : machine à vapeur semi-fixe en fonction jusqu'en 1955 ; 1925 : la scierie augmente sa puissance avec une machine à vapeur de la maison Larbodière à Gennevilliers. 1962 : plus de 20 salariés ; 1983 : 45 salariés ; 1999 : 9 salariés.
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description
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Logement patronal à un étage carré, couvert d'un toit à longs pans et croupe. Le logement, qui lui est perpendiculaire, est construit en brique et doté d'un comble à surcroît. Il est couvert d'un toit en tuile mécanique, à longs pans et pignons couvert. La partie centrale de ce toit à été ouverte d'un triplet de lucarnes, côté cour. Atelier de fabrication en rez-de-chaussée, construit en brique, à charpente métallique apparente. Il est couvert d'un toit à longs pans et pignons couverts en tôle ondulée de ciment amiante et matériau synthétique translucide. Chaufferie en brique, parpaings de béton et essentage de tôle, précédé d'un auvent à charpente en bois. Cheminée d'usine à fut métallique, intégrée, haute d'environ 15 m. Hangar industriel à charpente en bois apparente couvert d'un toit à longs pan en tuile mécanique. En 1907, mention d'une machine à vapeur semi-fixe, démontée en 1997 par l'Université Technologique de Compiègne. Il y aurait une autre machine à vapeur datant des années 1920, en état de fonctionnement dans un local non accessible.
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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brique ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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tôle ondulée ; ciment en couverture ; tuile mécanique ; matériau synthétique en couverture
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couvrement
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charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
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référence
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IA60001093
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© Inventaire général
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enquête
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1990
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date versement
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2002/10/01
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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