|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maison Jolimon
|
localisation
|
Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques ; Urrugne
|
aire d'étude
|
Urrugne (commune)
|
adresse
|
450 chemin de Jolimon
|
dénomination
|
manoir ; ferme ; maison
|
époque de construction
|
1er quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 1er quart 21e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Selon Jean Fourcade, historien local, la maison est érigée en vicomté (peut-être aussi construite?) en 1718. Il l'associe également à l'une des pierres tombales constituant le pavement de l'église, remplacé au 19e siècle par de nouvelles dalles et donc aujourd'hui disparu, mais dont il a eu accès à un plan (introuvable à ce jour). Le nom de cette maison apparait également en 1742 dans les registres de l'Etat civil (A.D. 64 série 4E 545) , en 1768 dans les Comptes des Maires-abbés (en dépôt à la mairie) et sur la carte de Cassini vers 1772. Elle subit un incendie en 1841. Des quatre corps de bâtiment d'origine formant un plan en U, l'un est actuellement en cours de remaniement, un autre en mauvais état et les deux autres sont à l'état de vestige. La chapelle mentionnée par Jean Fourcade est habitée et en mauvais état, puis le bénitier et les sculptures qu'il décrit ont disparu.
|
description
|
Le domaine de Jolimon est situé dans le quartier (hameau) de Olhette-Herboure, dans quatre parcelles de surfaces étroites et régulières, et forme un ensemble de bâtiments fermé par une porte monumentale en pierres de taille surmontée d'un fronton triangulaire. Le remarquable pavage de la cour intérieure est composé de gros galets formant une trame régulière. Le corps de bâtiment situé au sud est érigé selon le modèle traditionnel de la région du Labourd : maison en hauteur sur plan rectangulaire régulier dont la façade est marquée par deux murs extérieurs saillants érigés de part et d'autre et à égale distance de l'axe du faîtage. L'extrémité saillante de l'un de ces murs est pourvue d'une de tête de mur en pierre de taille comportant un ressaut, formé d'un corbeau mouluré en quart-de-rond, destiné à soutenir l'encorbellement originel de la façade. L'élévation est ordonnancée et présente un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Couvert par des tuiles creuses, le toit coiffe en auvent avancé le mur pignon de la façade. Un bel escalier en équerre en pierre flanque le mur sud et permet l'accès à l'étage d'habitation. Le corps de bâtiment situé au nord et fortement ruiné est également érigé sur plan rectangulaire régulier et présente une élévation ordonnancée composée d'un rez-de-chaussée, de deux étages carrés et d'un étage de comble. Une moulure plate marque la base du premier étage carré et une autre celle du toit. Les baies sont encadrées par des pierres de taille. Il est couvert par un toit à longs pans et croupess. L'ancienne chapelle, appelée "Kapelia" ou "Capelat" et située à l'est, est habitée et en mauvais état. De plus, tout attribut religieux (bénitiers, sculptures, inscriptions) a disparu.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
|
escaliers
|
escalier de distribution extérieur
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse
|
typologie
|
plan massé
|
état
|
remanié ; vestiges
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Gauthier Marina
|
référence
|
IA64001206
|
|
© Région Aquitaine - Inventaire général
|
enquête
|
2008
|
date versement
|
2011/06/09
|
date mise à jour
|
2012/03/16
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
|